En 2006, avec l’ami Laurent Rabatel, j’ai lancé mon propre balado pour raconter mes nouvelles noires.
Le premier épisode présentait Du Cyan plein les mains.
Je travaillais à l’époque en publicité et j’avais profité des services de l’ingénieur du son Denis-Éric Pedneault au studio La Majeure.
Résultat : une production sonore percutante, où j’assurais la narration.
On peut l’écouter en cliquant ici:
(Avertissement : ça gicle en titi.)
Pour les huit épisodes suivants, faute de moyens, j’ai raconté seul mes histoires.
Mon podcast de fictions était sûrement un peu trop en avance, surtout bien avant la déferlante actuelle des balados et de leurs multiples plateformes de diffusion.
L’expérience a duré quelques années, puis il est mort.
Je pense le ressusciter…
13 février 2023
Du Cyan en balado
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André Marois
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04 février 2023
Du cyan à la télé
En 2002, je publiais une nouvelle inédite sur mon nouveau (et beau) site internet: Du cyan plein les mains. L'histoire d'un graphiste qui ne supporte plus de voir des publicités laides et décide de supprimer ceux qui les ont créées. Aux cris de «À MORT LE LAID!», il ne fait pas de quartier.
Ma nouvelle noire avait été très remarquée par la communauté publicitaire, jusqu'à la chaine de télé française M6, qui y diffusait l'émission CULTURE PUB.
Les producteurs m'avaient écrit à Montréal et proposé de faire un topo sur le sujet. 20 ans après, je viens de le retrouver sur une cassette VHS !
C'est mon fils Charlie qui me filme, avec sa mini DV et son oeil déjà affuté. Il avait alors 12 ans. Admirez les cadrages!
Excusez la qualité de l'image et du son. Du Cyan plein les mains fut ensuite publiée dans le recueil éponyme, en 2006. Ça pourrait faire un chouette film, non?
Ma nouvelle noire avait été très remarquée par la communauté publicitaire, jusqu'à la chaine de télé française M6, qui y diffusait l'émission CULTURE PUB.
Les producteurs m'avaient écrit à Montréal et proposé de faire un topo sur le sujet. 20 ans après, je viens de le retrouver sur une cassette VHS !
C'est mon fils Charlie qui me filme, avec sa mini DV et son oeil déjà affuté. Il avait alors 12 ans. Admirez les cadrages!
Excusez la qualité de l'image et du son. Du Cyan plein les mains fut ensuite publiée dans le recueil éponyme, en 2006. Ça pourrait faire un chouette film, non?
Publié par
André Marois
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07 janvier 2023
Mon top 14 des lectures 2022
Mes livres marquants de 2022, dans le désordre.
Pas que des nouveautés et rien de bien original, mais ce n’est pas le but. — Connemara de Nicholas Mathieu. Malgré quelques longueurs, le roman reste gravé dans ma mémoire. Et j’aime toujours autant ce style.
– Proies de André A. Michaud. Un roman d’horreur si bien écrit, avec une intrigue qui accroche moins que celle de Bondrée.
— Un voisin trop discret, Un petit boulot et tous les romans de Iain Levinson. Gros coup de cœur pour cet écrivain américain. Pour une fois, j’ai tout lu de lui. Du noir, de l’humour, des héros du quotidien, des fins pas happy et des livres pas boursouflés.
— Mathilde ne répond pas de Tristan Saule. J’ai adoré les personnages, j’y ai cru. Je vais sûrement lire les deux autres titres de ses Chroniques de la place carrée.
— Les Années d’Annie Ernaux. Plongée dans le passé de la France que j’ai connue. Direct, triste, vrai. Une sorte d’anti-nostalgie. Merci Martine, pour le prêt!
— Lorsque le dernier arbre de Michael Christie. 4 générations de la famille Wood. Une forêt entre passé, présent et futur. Puissant et humain.
— L’Anomalie d’Hervé Le Tellier. Un avion qui se dédouble et un récit qui décolle. Addictif. Tout le monde l’a lu.
— Là où je me terre de Caroline Dawson. Récit d’une immigration au Québec. Touchant, troublant, marquant.
— Le Serpent majuscule de Pierre Lemaitre. Sombre, sanglant et cynique à souhait : que demander de plus?
— Porca Miseria de Tonino Benacquista. Autobiographie sincère et touchante d’un écrivain qui est un modèle.
— La Solitude du marathonien de la bande dessinée de Adrian Tomine. Ma BD de Noël. Tout est dans le titre et l’autodérision. Merci Guilhem!
— Leur Domaine de Jo Nesbo. Deux frères et une femme, un projet d’hôtel improbable, une intrigue originale… du bonbon norvégien.
— Paul de Michel Rabagliati et Michel Giguère. Série d’entretiens passionnants avec le créateur de la série des Paul. Côté cinéma : La nuit du 12 de Dominik Moll. Film policier loin des clichés du genre. Une fille assassinée, des suspects, des flics ordinaires, une enquête en province. Percutant de justesse.
Pas que des nouveautés et rien de bien original, mais ce n’est pas le but. — Connemara de Nicholas Mathieu. Malgré quelques longueurs, le roman reste gravé dans ma mémoire. Et j’aime toujours autant ce style.
– Proies de André A. Michaud. Un roman d’horreur si bien écrit, avec une intrigue qui accroche moins que celle de Bondrée.
— Un voisin trop discret, Un petit boulot et tous les romans de Iain Levinson. Gros coup de cœur pour cet écrivain américain. Pour une fois, j’ai tout lu de lui. Du noir, de l’humour, des héros du quotidien, des fins pas happy et des livres pas boursouflés.
— Mathilde ne répond pas de Tristan Saule. J’ai adoré les personnages, j’y ai cru. Je vais sûrement lire les deux autres titres de ses Chroniques de la place carrée.
— Les Années d’Annie Ernaux. Plongée dans le passé de la France que j’ai connue. Direct, triste, vrai. Une sorte d’anti-nostalgie. Merci Martine, pour le prêt!
— Lorsque le dernier arbre de Michael Christie. 4 générations de la famille Wood. Une forêt entre passé, présent et futur. Puissant et humain.
— L’Anomalie d’Hervé Le Tellier. Un avion qui se dédouble et un récit qui décolle. Addictif. Tout le monde l’a lu.
— Là où je me terre de Caroline Dawson. Récit d’une immigration au Québec. Touchant, troublant, marquant.
— Le Serpent majuscule de Pierre Lemaitre. Sombre, sanglant et cynique à souhait : que demander de plus?
— Porca Miseria de Tonino Benacquista. Autobiographie sincère et touchante d’un écrivain qui est un modèle.
— La Solitude du marathonien de la bande dessinée de Adrian Tomine. Ma BD de Noël. Tout est dans le titre et l’autodérision. Merci Guilhem!
— Leur Domaine de Jo Nesbo. Deux frères et une femme, un projet d’hôtel improbable, une intrigue originale… du bonbon norvégien.
— Paul de Michel Rabagliati et Michel Giguère. Série d’entretiens passionnants avec le créateur de la série des Paul. Côté cinéma : La nuit du 12 de Dominik Moll. Film policier loin des clichés du genre. Une fille assassinée, des suspects, des flics ordinaires, une enquête en province. Percutant de justesse.
10 novembre 2022
13 octobre 2022
Lancement pour On ferait comme si
On ferait comme si on faisait un lancement...
Ce sera le jeudi 27 octobre chez Paperole, à Montréal.
le lien FB ici.
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André Marois
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littérature jeunesse,
On ferait comme si
04 octobre 2022
Les Héros sous Zéro
Comment Étienne réussira-t-il à entraîner ses amis dehors à 20 degrés sous zéro ?
Il fait froid et il a beaucoup neigé. Étienne construit une tour dans la ruelle, puis un fort. Sauf que tout seul, c’est vite ennuyeux.
Il doit trouver un plan pour faire sortir ses amis de chez eux. Mais comment les arracher à leurs jeux vidéos ?
Heureusement, Étienne est astucieux et il n’est jamais à court d’idées pour jouer dehors, même sous zéro.
Une histoire amusante à lire en toute saison.
Un livre qui donnera envie aux enfants d’aller jouer dehors !
À partir de 8 ans. Publié en octobre 2022, aux éditions La Courte échelle.
Les illustrations sont signées de Cyril Doisneau.
À noter: Les Héros sous Zéro est une nouvelle version de Tout le monde dehors!
On y retrouve Étienne et ses trois amis de l'album Les Héros de la canicule.
Publié par
André Marois
22 septembre 2022
La fin du monde est pour demain
Mon nouveau roman dans la collection Zébre de Bayard Canada.
La vie de Keven et de Livia bascule lorsque leurs parents leur annoncent que la fin du monde approche. À partir de maintenant, ils sont des survivalistes et doivent se préparer. Plus d’école ni de devoirs, mais aussi plus de wifi ni de jeux vidéo !
En modifiant leur appartement et en changeant complètement leurs habitudes, les membres de la famille se transforment peu à peu en survivants des temps modernes pour le meilleur et pour le pire.
Mais ils semblent les seuls à connaître la vérité…
Roman pour les 10 ans et +.
Illustré par Kuizin.
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André Marois
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Bayard Canada,
La fin du monde est pour demain
15 septembre 2022
Milieu Hostile
Je signale cette longue entrevue que j'ai acordée au site MILIEU HOSTILE, sous la plume de Christophe Dupuis.
Il y est question de roman noir, du Québec, des niveaux de langue française, de l'écriture, de mes sources d'inspiration et de quelques canettes de Kronenbourg 1664 blanche...
Commençons par une question à Yves Jolivet, son éditeur français : qu’est-ce qui vous a plu dans ces deux romans ?
Yves Jolivet : La lecture de Bienvenue à Meurtreville a été jubilatoire. C’est un peu comme si les personnages de la BD des Vieux fourneaux se mettaient à défourailler et à empiler les cadavres pour développer l’animation et l’économie de Mandeville, un village perdu dans les Laurentides, au Québec. L’ouvrage contenait beaucoup de critères pour être édité chez nous: de la nature à foison, de l’efficacité, un tueur en série effectuant des meurtres décalés, le tout dans une écriture légère et humoristique.
Si Irrécupérables n’est pas exactement la suite du premier ouvrage et peut se lire indépendamment, quand bien même l’intrigue se situe toujours à Mandeville, l’ouvrage est toujours aussi hilarant, un peu plus noir cependant et la fin de l’ouvrage conserve sont lot de surprises pétaradantes dans la continuité de l’ouvrage précédent.
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André Marois
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Héliotrope,
Irrécupérables,
Le mot et le reste
08 septembre 2022
On ferait comme si
L’histoire fantastique de deux amis qui s'aventurent aux limites de leur imagination.
Lorsque deux amis espiègles se font dire d'aller jouer dehors, le jardin devient leur décor pour une aventure frénétique et palpitante. Alors qu'ils jouent leur rôle de roi et de reine des citrouilles pour s'embarquer dans un voyage vers Mars, leur imagination débordante leur donne des pouvoirs magiques pour s'aventurer et combattre leurs ennemis sans pitié. Ce n'est que lorsqu'ils seront brutalement ramenés à la réalité qu'ils se retrouveront véritablement en danger !
Les images de Gérard DuBois sont absolument manifiques!
Le livre est publié chez Comme des géants et parait simultanément en anglais chez Milky Way Picture books.
Pour des jeunes lecteurs de 5 à 8 ans.
Parution en octobre 2022 en Amérique du Nord.
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André Marois
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Comme des géants,
Gérard Dubois,
littérature jeunesse,
On ferait comme si
26 juin 2022
Quand la critique embarque
Publier une bd au sujet sombre pourrait provoquer des réactions réservées, mettons. C'est tout le contraire qui se passe jusqu'ici avec DÉBARQUÉS.
Revue des critiques:
Sur le blogue C'est du livre et du bon, Robert Laplante: «... Loin de n’être qu’une bande dessinée noire, même si tout pouvait le laisser présager, Débarqués, se veut aussi un chant d’espoir. Une déclaration d’amour envers les importantes qualités, souvent enfouies profondément dans son âme, de l’être humain. Ces grandes qualités qui trouvent à l’occasion, quand la situation l’exige, le chemin pour s’exprimer.»
À lire ici: Le silence des routes.
Dans Le Quotidien, Daniel Côté: «... Aussi, la nature de l’histoire imaginée par son partenaire l’a interpellé dès sa première lecture du scénario. « C’est un texte que je trouvais courageux, qu’il était important de faire connaître. Moi qui fais des BD humoristiques, ça m’a sorti de ma zone de confort, mais il me semblait nécessaire d’aborder le rapport de notre société avec les enfants handicapés, indique le dessinateur. J’ai été touché, entre autres, par les points de vue différents de la mère de Winston, qui se demande ce qu’il adviendra de lui après son décès, et du frère de Coco, qui vient d’hériter et souhaite se débarrasser d’un bagage encombrant. »
À lire ici : Voyage malaisant jusqu'au fin fond de l'Abitibi
Dans La Presse : «... Avec Débarqués, les bédéistes québécois André Marois (au scénario) et Michel Hellman (aux pinceaux) proposent un road trip pas comme les autres, où les émotions l’emportent sur la beauté des paysages. Ici, le voyage est surtout intérieur, et c’est vrai aussi pour le lecteur, confronté à ses préjugés, mais aussi bouleversé par le drame qui se déploie de case en case. L’humanité n’est pas ici présentée sous son meilleur jour et pourtant, on referme cet album tendre avec un étrange sourire aux lèvres… Une lecture qui force la réflexion sur le sort qu’on réserve aux plus vulnérables.»
À lire ici: Livraison sensible.
Dans Le Devoir, Francis Lemay : « « Quel étrange malaise nous ressentons à la lecture de Débarqués, album signé par l’auteur André Marois et le dessinateur Michel Hellman, en devinant, au fur et à mesure de notre lecture, la destination d’un mystérieux voyage en voiture. Même chose pour le personnage de Jean-Fran, engagé par Gil, pour l’aider dans ce transport de deux personnes vivant avec un handicap, qui se voit pris au beau milieu d’une très sordide entreprise. Cela donne froid dans le dos, et c’est exactement ce que voulait le duo d’auteurs.»
Dans Pieuvre: « Débarqués est une oeuvre courte, certes, mais efficace; tout est dit, tout est présenté, et l’on termine de lire la dernière page en pouvant enfin reprendre notre souffle.»
À lire ici: Les sous-entendus sinistres de Débarqués.
Dans la revue les Libraires: «... L’un est trisomique et vient de perdre sa mère, l’autre est en fauteuil roulant, s’exprime seulement par l’utilisation de pictogrammes et a une mère en phase terminale d’un cancer. Tous les deux sont réunis, dans une voiture, avec Gil et Jean-Fran, qui doivent les transporter secrètement à plus de sept heures de route, dans un « centre de soins » sur une petite île accessible en chaloupe. Mais avec André Marois au scénario, les choses n’iront pas comme prévu, bien entendu!»
Et sur Radio-Canada, le club BD de l'émission Plus on est de fous: à écouter ici.
Publié par
André Marois
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