23 décembre 2008

T'as vu mon blogue?


Ironique, ce titre? Mais non, c'est celui de l'épisode 5 des Allergiks.
Il y est question d'un blogue intitulé «Regardez mon corps».

Et pour ceux qui voudraient voir ma face, vous pouvez toujours cliquer sur epizzod.com.
J'y commente chaque nouvel épisode en vidéo, dans la section Les histoires / Les Allergiks.

22 décembre 2008

Cuisine littéraire

«Vous faites un plan avant d'écrire?» Ma réponse est normande: «des fois oui, des fois non». Lorsque j'écris une nouvelle, je ne prépare aucun plan. Je pars sur une idée, une phrase ou un personnage et je fonce. La chute s'impose d'elle-même, souvent vite, mais pas toujours.
Dans le cas d'un roman, j'ébauche un plan. C'est assez vague, mais avec des balises, une idée générale, une fin. Ensuite... L'écriture prend le dessus. Les personnages vivent leur propre vie, imposent leur trajectoire. La meilleure contrainte demeure évidemment la régularité: écrire chaque jour.
Vendredi, j'ai fini le premier jet de mon nouveau roman. C'est très brut, désordonné, incomplet, mal ficelé. Mais je voulais produire ce canevas. Il est près de moi, imprimé. Je vais le laisser reposer quelque temps. Je le reprendrai ensuite, pour tout retravailler, finaliser.
Entretemps, je travaille sur mon scénario de film. La Sodec a accepté la réécriture. Il s'agit de l'adaptation très libre de la nouvelle «Le tueur autodidacte» que j'avais publiée dans mon premier recueil : «38 morts dont 9 femmes».
Que du très noir...

17 décembre 2008

Best-seller

«Et ton livre, ça marche? T'en vends beaucoup?»
Question classique entendue des dizaines de fois. Comment savoir? Je recevrais mon rapport de vente dans un an. Là, je saurai combien de lecteurs se sont appropriés mon histoire. Ou non. En attendant, je guette les éventuelles critiques et, surtout, j'écris un nouveau livre.
Oui, l'écrivain a envie d'être lu. Ça motive et ça fait vivre. Mais à partir du moment où son bouquin se trouve sur les tablettes des libraires, il n'a plus qu'à croiser les doigts et à inventer une autre fiction. Ce que je fais en ce moment. Allez, j'y retourne.

10 décembre 2008

Atelier littéraire


Je reviens juste de trois jours passés à St-Évariste, dans la Beauce, pour animer des ateliers littéraires sur la nouvelle noire ou policière. La classe de secondaire 1 a travaillé sur un sujet d'actualité: les élections. Autant dire que Jean Charest, Pauline Marois et Mario Dumont se sont passablement entretués... La classe de secondaire 2 a planché sur un autre sujet du jour: la tempête de neige. Cette fois-ci, les souffleuses et autres chasse-neiges ont largement contribué à diminuer la population beauceronne. Mais au-delà de la jubilation macabre, il y a eu un vrai plaisir de travailler des textes, des intrigues, des chutes... Avec des trouvailles toujours surprenantes.
Bravo à leur professeur de français, Amélie Leclerc, qui m'avait invité et qui les motive si bien à lire et écrire.
Merci au programme Culture à l'école qui permet ces rencontres auteurs-élèves.
Mon recueil de nouvelles «Du cyan plein les mains», même s'il ne semble pas s'adresser à un public de cet âge, a une nouvelle fois servi de livre de travail. Avis aux intéressés...

06 décembre 2008

Bumper!


Le quatrième épisode des Allergiks est en vente libre!

29 novembre 2008

Hockey


J’ai écrit une nouvelle dans le prochain numéro du magazine Urbania, spécial hockey. Elle s’intitule «Ensemble pour mieux servir». Vous y découvrirez le duo de flics montréalais composé de Luc Baranger et Lyne Lefebvre, en ronde de nuit, un soir de match de série éliminatoire entre les Canadiens de Montréal et les Bruins de Boston...
Le hockey n’est pas ma spécialité, mais le thème étant porteur, je me suis laissé glisser sur la glace.
Voici le communiqué pour le lancement :
« Le mardi 2 décembre prochain, on lance notre numéro sur le hockey au Salon Officiel (351, rue Roy Est) à 18h. En plus de souligner les efforts de nos chers collaborateurs, cette soirée servira également de levée de fonds pour Ryan O’Byrne, le joueur du Canadien qui a malencontreusement compté dans son propre but la semaine dernière. Les fonds recueillis permettront de payer son billet d’autobus pour Hamilton, ainsi que de lui trouver un logement décent.»

25 novembre 2008

Et de trois!


Les Allergiks, épisode 3.
Plus que dix à lire et vous saurez ce qui s'est passé avec Agota...

24 novembre 2008

Courir


Lorsque j'ai décidé d'émigrer au Québec, je m'étais fixé deux défis: courir un marathon et écrire un roman. Je n'ai jamais parcouru mes 42,195 km, mais - après trois tentatives - j'ai vu mon premier roman publié en 1999: Accidents de parcours. Courir et écrire ont un lien. J'écris dans ma tête lorsque je cours. Et l'endurance est une qualité indispensable à un romancier.
Courir, c'est le titre du dernier livre de Jean Échenoz. Un des rares écrivains dont je lis toutes les oeuvres. Dans ce roman, on y découvre l'incroyable (mais vraie) parcours du coureur de fond Émile Zatopek, célèbre pour avoir remporté trois fois l'or aux Jeux Olympiques d'Helsinki en 1952 : 5000 m, 10000 m et marathon.
Courir se dévore comme une biographie fascinante, mais cela reste un roman. Avec ce style fabuleux d'Échenoz, cette langue si travaillée, mais qui coule si bien. Un régal.
Courez acheter ce livre!

20 novembre 2008

Passeport Pathogène


Le livre Passeport Pathogène, un court polar de mon cru avec les dessins de Pascal Hierholz, publié aux éditions Héliotrope, vient de gagner un prix au concours du magazine Applieds Arts, dans la catégorie «Complete book Design».
Félicitations au designer Antoine Fortin.
Toute l'info ici.

19 novembre 2008

Communauté en ligne


La collection Epizzod propose maintenant une communauté en ligne. Les lecteurs-trices sont invités à partager leurs impressions avec les auteurs des feuilletons (Matthieu Simard et moi-même, pour l’instant).
J’y présente une vidéo à la parution de chacun des épisodes des Allergiks, ainsi qu’un billet, des commentaires...
Je vais pouvoir communiquer quasiment en direct avec mes lecteurs. Et enfin voir à quoi ils ressemblent, et vice-versa.

14 novembre 2008

Salon du livre de Montréal

Je serai beaucoup au Salon du livre de Montréal cette année, surtout sur le stand de la courte échelle pour Les Allergiks - du mercredi 19 au lundi 24 novembre - mais aussi pour Papy, où t'as mis tes dents? avec les 400 coups.
À noter : je participerai à une table ronde sur l’écriture épisodique animée par Geneviève Thibault, directrice littéraire à la courte échelle, avec les auteurs Matthieu Simard et Marie-Hélène Poitras, ainsi que l’illustrateur Daniel Plaisance - le mercredi 19 à 13h.
Et à une autre table ronde sur le polar au Québec, avec Chrystine Brouillet, Stanley Péan et Sylvain Meunier - le jeudi 20 à 17 h 30.
Je vous y espère, évidemment.

10 novembre 2008

L'alerte est lancée


L'épisode 2 est arrivé.

06 novembre 2008

L'homme qui marchait sur la Lune


Il y a du Cormac McCarthy, celui de «Non ce pays n’est pas pour le vieil homme», avec la description si précise des armes et de leurs effets.
Citation page 47 : «Vous seriez perforé, cloué, malade, et si j’avais touché quelque organe important, vous seriez mort. Mais sinon, vous auriez une bonne chance de vous en tirer. Vous en auriez moins avec la balle de .22. Encore moins avec la .38, moins avec la .45, moins avec le .44 Magnum. Et ensuite il faut commencer à penser au trauma que peut causer un projectile de fusil. Certaines balles à haute vélocité frappent votre cage thoracique et explosent presque. (Presque est un terme très exact ici.)»
Il y a du Jim Harrison, celui de «Dalva», pour la balade extraordinaire en haut de la montagne appelée La Lune.
Il y a surtout du Howard McCord pour cette prose superbe, noire et poétique, où se mêlent l’amour de la nature et la nature humaine d’un tueur efficace. Froid devant la mort. Sensible devant un roc sauvage au milieu du Nevada.
Professeur et vétéran de la guerre de Corée, Howard McCord manie la plume aussi bien que les calibres. «L’homme qui marchait sur la Lune» est (très bien) traduit de l’américain par Jacques Mailhos.
Édité au Québec par Alto.

04 novembre 2008

L'accidentophiliste

Un nouveau podcast en ligne: L'accidentophiliste est une nouvelle qui avait été écrite pour le magazine Urbania, spécial hobbies.
C'est l'histoire de Charlie, un gars qui provoque, filme et collectionne les accidents...
Accès et abonnement gratuit par la boutique iTunes Store (tapez «marois» dans les Podcasts), ou par le site des balados culturels canadiens.

02 novembre 2008

Je voudrais pas crever


Ce recueil de poèmes de Boris Vian est réédité par Les Allusifs, en un superbe livre hommage à l'illustrateur Martin Matje. J'ai le plaisir d'en signer la préface où j'explique que notre ami n'a pas pu illustrer le poème «Quand j'aurai du vent dans mon crâne».
Pour lui rendre hommage, ses amis illustrateurs de France et du Québec ont repris le pinceau. Au total, 21 artistes, dont Alain Pilon, Alain Reno, Gérard Dubois, Philipe Brochard et Jacek Jarnuszkiewicz pour la partie québécoise. Dupuy-Berberian, Loustal, Jean-François Martin, Serge Clerc, Francis Rebena, et autres, pour les Parisiens. Le magnifique design est signé Lyne Lefebvre.
Un lancement aura lieu à la librairie L'Écume des Jours - tant qu'à faire - le 12 novembre à 19h (125, rue Saint-Viateur Ouest). La chorale La Horde Vocale (où je chante comme ténor) y présentera quelques chansons... de Boris Vian.

29 octobre 2008

In Situ

En cliquant sur ce lien You Tube, vous verrez une vidéo sur les lieux du crime.

24 octobre 2008

Extrait n°1

Les Allergiks, ça commence ainsi:
Vincent comprend les décrocheurs. Il y a des soirs où il ferait volontiers comme eux : tout planter là, bosser chez MacDo et se laisser vivre en rigolant avec les copains. L’avenir est trop loin pour le captiver.
Dire qu’on est juste mardi et que l’année scolaire ne fait que débuter…
En poussant le tourniquet de la station de métro Mont-Royal, il pense à sa mère. Elle travaille à la maison, mais à ce moment-ci, passé cinq heures, elle a déjà commencé à boire l’apéro, comme elle dit. L’idée de la retrouver en train de parler un peu trop fort angoisse Vincent. Il faut qu’il explose la boule de nerfs qui s’est formée dans son ventre.

Il lève la tête, observe l’interminable escalier mécanique qui monte vers la lumière du jour, mais se dirige vers celui qui descend. Il s’assure que son sac est bien d’aplomb, inspire un grand coup et s’élance à contresens.

- ON SE POUSSE !

Il hurle un bon coup pour que les voyageurs se tassent. Tous ces bornés qui s’acharnent à croire qu’on doit toujours utiliser un escalier qui va dans la même direction que vous. Vincent déteste qu’on lui impose une voie à suivre. Les sens uniques, c’est pour les lâches.

- ATTENTION !

Surtout ne pas ralentir, ça fait perdre de l’altitude. Garder son élan, augmenter son rythme et si possible, grimper deux marches à la fois. La majorité des voyageurs se tiennent immobiles sur leur droite. Seuls quelques irréductibles s’obstinent à occuper la partie gauche de l’escalier roulant : ceux-là sont des obstacles qu’il faut surmonter. C’est la partie la plus excitante.
- YEEEHAAAAA !
Vincent se trouve déjà à mi-parcours, quand un obèse lui barre la voie. Le gros somnole au milieu d’une marche avec ses écouteurs sur les oreilles. Il ne voit pas Vincent qui arrive sur lui à la vitesse d’un missile en quête de sa cible. Il ne l’entend pas non plus.

Vincent bondit dans le petit espace demeuré libre entre l’éléphant sur deux jambes et la rampe. Il se projette de profil pour gagner de la place. Il force le passage sans ménagement. Son sac bourré de livres heurte le type qui est surpris. Il cherche d’où est venue cette attaque. Devant ? Derrière ? Le sprinteur à l’envers est déjà loin.

Même au bord de l’asphyxie, Vincent accélère encore.

Il achève sa course en répétant son rugissement bestial, mélange de cri maori et hurlement de cow-boy de rodéo.

- YEEEEEHAAAAA !

Pendant trente secondes, Vincent souffle comme un taureau dans l’arène. Il a oublié ses soucis et s’apprête déjà à recommencer. Il est chaud, il est prêt. Il va fracasser le record du monde de la catégorie. L’irruption de deux membres de la sécurité du métro refroidit ses ardeurs.
- EH TOI, LE CHAMPION !

Vincent n’attend pas de savoir ce qu’ils lui veulent. Depuis le temps, ils se connaissent. Il leur adresse un bye-bye de la main, pousse la porte et sort sur la place animée.

Il est arrivé chez lui. Ça grouille de vie.
***
Vincent connaît par cœur la faune de la place Gérald Godin, au bord de l’avenue Mont-Royal. Il a grandi dans ce quartier qu’on appelle Le Plateau. C’est son monde.

On trouve de tout ici : des amis au Jean Coutu, un stand de taxis haïtiens, un petit marché, des quotidiens gratuits, des vélos volés, une bibliothèque, des vieilles avec leurs pigeons, des chiens qui pissent, des quêteux, du pot et autres spécialités hallucinogènes locales, des musiciens et des flics qui rôdent en mordant dans leurs muffins achetés au Café Noir.

Vincent s’installe sur un muret en ciment sous les jeunes érables. Il salue quelques connaissances. Il se sent bien.

- Nan merci, répond-il à un gars avec une casquette qui lui demande s’il a besoin de quelque chose.
Il demeure ainsi quinze minutes, rêveur. Les bus s’arrêtent, se vident, font le plein, repartent. Des flots de travailleurs surgissent par centaines des profondeurs. Comment font ceux qui vivent à la campagne ? On doit y mourir d’ennui.
Il vérifie l’heure sur son cellulaire, se dresse d’un bond. Sa mère a déjà dû siffler la moitié de sa bouteille de sauvignon.

...
Plus de détails en cliquant ici.

19 octobre 2008

D'où sortent Les Allergiks?


De janvier à avril 2007, je me suis enfermé dans ce minuscule bureau pour écrire la première version des Allergiks. Ensuite, il y a eu beaucoup de réécritures avant d’aboutir à la version finale de ce feuilleton en 13 épisodes – ou de ce roman publié épisodiquement.
Les Allergiks est une course contre le temps où s’entremêlent les suspects, les allergies, l’écoterrorisme, l’amitié, la trahison, la découverte de la sexualité, un flic en préretraite et un psychopathe en liberté.
L’idée, c’est de recréer sur papier, le rythme et l’esprit d’un feuilleton télévisé. Il y a donc beaucoup d’action, peu de digressions, des dialogues, du suspense, des rebondissements, des bons et des méchants.

Les Allergiks se passent aujourd’hui, à Montréal. J’ai voulu placer quatre ados de 15 et 16 ans dans une situation intenable : la disparition de leur meilleure amie. L’enquête révélera vite qu’Agota menait des vies parallèles...
Le premier épisode «Où est Agota ?» sera disponible en librairie et chez Couche Tard, dès le lundi 27 octobre 2008.
Le second épisode «L’alerte est lancée» arrivera deux semaines plus tard, soit le 10 novembre 2008.
La parution continuera ainsi pendant six mois, tous les quinze jours.

Alexandra Myotte signe les illustrations de couverture et la BD à l’intérieur.

13 octobre 2008

Question de culture


J'ai reçu hier cette photo d'amis parisiens, où l'on voit leur fils lire Papy, où t'as mis tes dents? à sa petite soeur. «Ça fait bien rire Baptiste, qui commence à poser certaines questions sur la vie...» dit sa maman. Il est en cours élémentaire 1. Tant mieux, car ce ce livre a été écrit pour encourager la discussion.
Je rapproche ce commentaire des réactions souvent gênées qu'a eues Virginie Egger lors de présentations en Colombie-Britannique. Quant à moi, au salon du livre de Sudbury (Ontario), j'ai vu des bibliothécaires refermer précitament l'album en découvrant la page de Lucien - justement celle que lit Baptiste sur la photo. Le texte dit ceci: «Lucien, t'as des seins? Mon voisin, il est devenu ma voisine depuis son retour de voyage. Je le soupçconne d'avoir volé les seins de madame Martin.» Alors, les anglophones, plus pudibonds que les francophones? Probablement.
On pourra aussi consulter la critique intitulée «These appeal more to adults», publiée dans le quotidien The Gazette sous la plume de Michelle Lalonde.

08 octobre 2008

Lancement Les Allergiks


Illustrations: Alexandra Myotte


Une adolescente disparaît.
Un flic enquête.

Une mère craque.
Quatre allergiques s’en mêlent.

Les pistes s’embrouillent.


Les Allergiks est une feuilleton pour adolescents, qui paraîtra dans la nouvelle collection Epizzod. Il sera publié, un épisode à la fois, à partir du 27 octobre 2008.
Le lancement aura lieu le 21 octobre, au Laïka, 4400 Boulevard Saint-Laurent, Montréal, 17 h.
Voici la couverture du premier. Le genre: polar. Il y a de l'action, du suspens, et bien plus.
À suivre...

03 octobre 2008

Réservez votre soirée

Je vous attends le 21 octobre, au soir.
C'est encore une surprise, mais j'ai hâte d'y être. Ça fera deux ans que je travaille sur ce projet...
Je vous donne des nouvelles dès que j'ai le droit...

Famille décomposée


Le diptyque qui me sert de portrait sur mon profil a été réalisé par ma fille Julia Marois, étudiante en photographie à l’université Concordia à Montréal.
Il fait partie d’une mosaïque intitulée «Famille décomposée», qui vient de remporter un prix au concours de photos et d’illustrations Lux 2008, dans la catégorie Étudiant – série.
Bravo Julia !

27 septembre 2008

Bibliothèque idéale

Johanne Gaudet, directrice générale de Communication-Jeunesse, a décidé de répondre à l'article de la journaliste Jade Bérubé, paru dans La Presse le 21 septembre. Sous le titre «La bibliothèque idéale», cette dernière y référence «50 livres que votre enfant devrait avoir lus...». Ce corpus comporte seulement 11 titres québécois, des albums destinés aux tout-petits, mais aucun titre québécois pour les 6-11 ans, ni pour les adolescents, n'a été retenu.
Autant dire que ça rue dans les brancards dans le monde littéraire jeunesse québécois.
La lettre de Johanne Gaudet mérite vraiment d'être lue. Vous pouvez transmettre vos commentaires à com.jeunesse@videotron.ca.

26 septembre 2008

Hockey?


Si vous cherchez vraiment bien, vous me reconnaîtrez sur cette photo parue aujourd'hui dans Le Quotidien de Chicoutimi. La mise en jeu est faite et le salon du Saguenay bat son plein.

22 septembre 2008

Yves Thériault


J’ai été touché par l’exposition Yves Thériault : le pari de l’écriture à la Grande Bibliothèque.
J’aime la démarche de cet auteur : écrire et vivre de sa plume, coûte que coûte.
Thériault a produit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces radiophoniques, des polars de gare publiés sous divers pseudonymes, des livres pour enfants, des courriers du cœur et autres scénarios... Prolifique, autodidacte, engagé ; l’auteur d’Agaguk était doué pour conter des histoires.
Même si son œuvre s’est bâtie loin du classicisme et des universitaires, il demeure l’écrivain le plus lu au Québec !

À lire aussi : la chronique de Louis Hamelin dans Le Devoir.

18 septembre 2008

Saguenay

Je suis invité au salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean, du mercredi 24 au samedi 27 septembre 2008.
Ateliers scolaires, séances de signatures, table ronde, rencontres... J’espère vous y voir.
C’est ma première visite à ce salon dont on m’a dit le plus grand bien.

15 septembre 2008

L'Île aux Asperges


J'ai écrit un court texte sur les superbes photos d'Emmanuel Joly, parues dans le numéro de septembre du magazine Plaisirs de vivre.
Une invitation à quitter Montréal sans quitter Montréal.

12 septembre 2008

100 % écriture


J’ai appris, il y a trois semaines, que ma demande de bourse avait été acceptée par Le Conseil des Arts du Canada. J’en suis à la fois très surpris, très heureux et très fier. Depuis, un espace de liberté s’est ouvert devant moi, que je tente de saisir. J’ai toujours écrit mes livres dans les moments volés à mon gagne-pain. Être payé pour rédiger mon prochain bouquin demeurait un phantasme - une probabilité que je réservais aux autres, aux «vrais» écrivains. Il faut croire que j’en suis un, moi aussi. Alors, depuis dix jours, je m’active sur mon projet ; un roman noir où la mort devra faire preuve d’imagination.
Mon statut actuel me déstabilise et m’angoisse. Je n’ai jamais eu autant de temps pour créer, je ne sais par quel bout commencer. Je ne veux pas perdre une miette de ma liberté, même si je sens que, justement, c’est cette possibilité de gaspiller qui me permettra d’aller au-delà de mes créations habituelles. Je reste néanmoins intimidé par ma bourse du CAC. Je dois organiser mon emploi du temps. Il m’était plus aisé de me glisser dans les interstices de mon horaire d’avant, de travailler dans l’urgence, que de m’installer dans une logique 100 % écriture - sans contraintes, sans délais et sans excuses.

09 septembre 2008

Mon oeil!


Dans la livraison de septembre du magazine Infopresse, ma chronique Mon œil! intitulée Prél Art Show. Je tiens cette chronique depuis mars 2007. Elle est chaque fois illustrée avec brio par Alain Pilon.
À quoi bon une nouvelle chronique ? me direz-vous. Il y en a déjà des dizaines, dans tous les médias. Nous aurons bientôt plus de chroniqueurs que de journalistes, plus d’avis personnels que d’informations brutes et vérifiées. Je fais quoi, moi, là-dedans ? Je parle d’un milieu – la communication – que je connais très bien, pour y travailler depuis 1993, à Paris puis à Montréal. Je raconte à chaque fois l’histoire d’un personnage fictif, amalgame de tous ceux que j’ai pu rencontrés. C’est lié au thème du numéro en cours... ou non. Je m’amuse. Ce mois-ci : la communication événementielle. J’ai imaginé un fabricant de prélart (linoléum) qui voulait vraiment se faire remarquer...

06 septembre 2008

Noir Canada


Suite à la poursuite-baillon intentée contre eux, les auteurs de Noir Canada ont pris la plume pour réagir publiquement dans un texte intitulé Noir Canada: le test de la démocratie canadienne, paru dans l’édition du 23 et 24 août du quotidien Le Devoir. Pour lire ce texte, cliquez ici.

«Parmi les effets préjudiciables des poursuites-bâillons qu’on nous intente, il y a celui de nous détourner de notre mission première – publier des livres d’intérêt public et, dans ce cas précis, susciter un débat de fond sur la responsabilité du Canada dans le pillage de l’Afrique – en nous contraignant à mobiliser toutes nos ressources financières et humaines pour assurer notre défense.
Tout au cours de l’été, l’équipe d’Écosociété et les auteurs de Noir Canada ont travaillé d’arrache-pied pour produire un document de défense de plusieurs centaines de pages qui fut déposé à la Cour le 21 août dernier dans le cadre du procès qui nous oppose à Barrick. Ce document vise à démontrer la crédibilité et l’abondance des sources qui sous-tendent les thèses du livre, ainsi que la légitimité et le sérieux de nos démarches d’auteurs et d’éditeur.
Quant à Banro, elle en est à ce stade à nous reconnaître le droit de nous défendre en justice seulement si nous consignons à l'avance les frais de cour que nous lui devrions dans l'éventualité où nous perdrions, ce qui aurait pour effet quasi immédiat de nous pousser à la faillite!»

Signez la pétition d’appui.
Achetez le livre Noir Canada.

03 septembre 2008

Mort, le livre?


Symptomatique de notre époque qui perd sa culture, la dernière campagne publicitaire pour Bell, à Montréal. On y présente des situations où, d’ordinaire, nous avions l’habitude de lire – un livre, un magazine – mais où l’on nous propose dorénavant d’occuper notre temps en regardant un petit écran.
L’une des affiches, intitulée «250 km sur la banquette arrière, quand on a YouTube», résume bien la situation actuelle. On préfère visionner des déconnages pendant trois heures plutôt que de se plonger dans un roman. Je ne suis pas naïf, j’ai été rédacteur publicitaire pendant 25 ans.
Mais n’y aurait-il pas d’autres voies ? Il y a les livres audios, de plus en plus populaires. Il existe aussi depuis peu Robert ne veut pas lire : une maison d’édition pas comme les autres, qui offre des livres à télécharger. Est-ce que ça fonctionne ? Au Japon, deux des dix best-sellers de l’année sont téléchargés sur les cellulaires.
Et puis, tant que les livres fonctionneront sans piles, ils seront difficiles à battre.

30 août 2008

Sortie sonore

Si vous n’avez pas le temps de me lire, écoutez-moi ! Depuis deux ans, j’enregistre des nouvelles que j’offre ensuite en baladodiffusion (podcast pour les Chinois), à une fréquence totalement aléatoire. Certains épisodes sont de simples lectures que je réalise avec le concours de Laurent Rabatel. D’autres, comme Du cyan plein les mains (nouvelle tirée de mon recueil éponyme), ont bénéficié d’une production sonore de qualité (musique, bruitage, comédiens).
Le dernier en date: Sortie de secours est un projet à part. Il s’agit d’un texte que j’ai écrit pour un disque thématique à venir, intitulé L’almanach de la mémoire de Denis Rainville. On entend ici une maquette, avec la musique et la voix de Denis.

Accès et abonnement gratuit par la boutique iTunes Store (tapez «marois» dans les Podcasts),
ou par le site des balados culturels canadiens.
Vous pouvez aussi écouter et télécharger trois histoires directement sur mon site, à la section baladodiffusion.
Bonnes balades...

28 août 2008

Papy en sélection


L'album Papy, où t'as mis tes dents? a été retenu dans la sélection 2008-2009 de livres pour les jeunes de Communication-Jeunesse. Youpi!
Illustré par Virginie Egger, cet album publié en 2008 aux éditions Les 400 coups est une invitation à la réflexion sur les changements physiques, volontaires ou non, que l'on on observe chez nos contemporains.
Dentier, cheveux verts, faux seins, jambe artificilelle, lifting: comment les enfants décodent-ils ces transformations?
Lire aussi l'article sur le site de la Bande à Sylvain.

22 août 2008

Manifestation

Un grand rassemblement pour protester contre les coupures du gouvernement Harper dans les arts et la culture
SOYEZ-LÀ LE 27 AOÛT 2008!

Cette importante manifestation, coordonnée conjointement par le Conseil des arts de Montréal et Culture Montréal, se déroulera LE MERCREDI 27 AOÛT 2007, À 10 h 30 à la Société des arts technologiques 1195, boul. Saint-Laurent à Montréal.

Tous les acteurs du milieu artistique, ainsi que la population, sont invités à cette manifestation pour lancer le message suivant au gouvernement Harper : RENONCEZ AUX COUPURES EN ARTS ET EN CULTURE!

Rappelons que ces coupures, totalisant presque 25 millions de dollars, touchent notamment la promotion et l'exportation des productions et des produits artistiques à l'étranger, une dimension cruciale du développement artistique au Canada. Nos artistes sont de remarquables ambassadeurs de notre culture et leurs créations contribuent fortement à l'excellente réputation du Canada dans le monde.

Nous vous demandons de :
1. Inscrire immédiatement cette date à votre agenda;
2. Faire suivre ce message au plus grand nombre de personnes possible;
3. Vous présenter le mercredi 27 août accompagné de nombreux collègues et amis;
4. Le cas échéant, astiquer les divers prix et trophées d'excellence artistique que vous avez reçus à l'international - vous serez appelés à briller!

Cet événement est un des moments cruciaux d'une campagne pour laquelle la participation de l'ensemble de la communauté artistique et culturelle, toutes disciplines et toutes pratiques confondues, est essentielle. Puisque la force d'un message réside dans le nombre et la diversité de ses porteurs, nous vous invitons à sensibiliser l'ensemble de vos connaissances à la situation actuelle et à l'importance de leur présence cet événement. D'autres gestes de sensibilisation auront lieu, à l'échelle locale et partout au Canada, dans les semaines à venir.

NOUS VOUS ATTENDONS LE 27 AOÛT!

Information : Christian O'Leary
Directeurs des communications et du développement
Conseil des arts de Montréal
coleary.p@ville.montreal.qc.ca
514 280-3991

Lire aussi le communiqué de Culture Montréal.

19 août 2008

Toutes mes excuses


Non, je ne suis pas désolé. Toutes mes excuses est le titre de ma nouvelle qui vient de paraître dans la revue L'ours Polar. Une histoire d'arnaque assez particulière, illustrée par Gérard Dubois.

15 août 2008

Luxe instantané

Dans la dernier numéro du magazine Urbania, spécial Luxe, je signe un texte intitulé Luxe instantané.
Il y est question de la fin du Polaroid et d'un party pas piqué des vers.

Traduction


Ma nouvelle Je me tue et j'arrive, publiée dans le recueil Du cyan plein les mains à La courte échelle, vient d'être traduite en anglais et publiée chez Comma Press à Londres, dans le recueil collectif de nouvelles noires M.O. Crimes of Practice: The Crime Writer's Association Anthology.

Bonjour

Je vous parlerai dans mon blogue de ce que j'écris, lis et publie. Sans rythme imposé, mais avec constance. En ce moment, je termine l'écriture d'une série pour adolescents, qui sera publiée à La courte échelle - j'y reviendrai. Je travaille aussi sur un scénario de long métrage, ainsi qu'un recueil de nouvelles à quatre mains. Pour connaître mes publications, consultez mon site.
Les commentaires sont les bienvenus, évidemment.