06 novembre 2008
L'homme qui marchait sur la Lune
Il y a du Cormac McCarthy, celui de «Non ce pays n’est pas pour le vieil homme», avec la description si précise des armes et de leurs effets.
Citation page 47 : «Vous seriez perforé, cloué, malade, et si j’avais touché quelque organe important, vous seriez mort. Mais sinon, vous auriez une bonne chance de vous en tirer. Vous en auriez moins avec la balle de .22. Encore moins avec la .38, moins avec la .45, moins avec le .44 Magnum. Et ensuite il faut commencer à penser au trauma que peut causer un projectile de fusil. Certaines balles à haute vélocité frappent votre cage thoracique et explosent presque. (Presque est un terme très exact ici.)»
Il y a du Jim Harrison, celui de «Dalva», pour la balade extraordinaire en haut de la montagne appelée La Lune.
Il y a surtout du Howard McCord pour cette prose superbe, noire et poétique, où se mêlent l’amour de la nature et la nature humaine d’un tueur efficace. Froid devant la mort. Sensible devant un roc sauvage au milieu du Nevada.
Professeur et vétéran de la guerre de Corée, Howard McCord manie la plume aussi bien que les calibres. «L’homme qui marchait sur la Lune» est (très bien) traduit de l’américain par Jacques Mailhos.
Édité au Québec par Alto.
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