«Vous faites un plan avant d'écrire?» Ma réponse est normande: «des fois oui, des fois non». Lorsque j'écris une nouvelle, je ne prépare aucun plan. Je pars sur une idée, une phrase ou un personnage et je fonce. La chute s'impose d'elle-même, souvent vite, mais pas toujours.
Dans le cas d'un roman, j'ébauche un plan. C'est assez vague, mais avec des balises, une idée générale, une fin. Ensuite... L'écriture prend le dessus. Les personnages vivent leur propre vie, imposent leur trajectoire. La meilleure contrainte demeure évidemment la régularité: écrire chaque jour.
Vendredi, j'ai fini le premier jet de mon nouveau roman. C'est très brut, désordonné, incomplet, mal ficelé. Mais je voulais produire ce canevas. Il est près de moi, imprimé. Je vais le laisser reposer quelque temps. Je le reprendrai ensuite, pour tout retravailler, finaliser.
Entretemps, je travaille sur mon scénario de film. La Sodec a accepté la réécriture. Il s'agit de l'adaptation très libre de la nouvelle «Le tueur autodidacte» que j'avais publiée dans mon premier recueil : «38 morts dont 9 femmes».
Que du très noir...
22 décembre 2008
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