Je lui ai donc
fait réciter la Chanson d’automne :
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Le livre est
paru en 2012. En septembre 2016, j’étais invité au collège Sainte-Marcelline à
Montréal, pour trois rencontres autour de La Forêt des insoumis. Une professeure m’explique alors que
ses élèves ont été très touchés par ce poème. Tellement, qu’ils ont décidé de
l’apprendre!
À la fin de ma
présentation, j’assiste, médusé, les larmes aux yeux, à un moment
magique : une trentaine d’élèves qui me lisent en chœur les rimes de
Verlaine.
Je n’avais bien
sûr jamais imaginé que ce poème puisse avoir une telle portée. Je l’avais placé
là parce qu’il servait mon propos et pour me faire plaisir aussi.
Suite à cette
rencontre, j’ai eu envie de remettre ça. Mon prochain roman pour adolescents, La Cavale,
comportera donc des vers de Patrice Desbiens, ainsi que des extraits de
chansons de The National et de Timber Timbre.
La
Foret des insoumis se retrouve dans la liste du Club de lecture d’étéTD 2017 ainsi que dans la Banque de livres d’histoire du Centre du livre
jeunesse canadien.
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