26 juin 2022

Quand la critique embarque

Publier une bd au sujet sombre pourrait provoquer des réactions réservées, mettons. C'est tout le contraire qui se passe jusqu'ici avec DÉBARQUÉS. Revue des critiques:
Sur le blogue C'est du livre et du bon, Robert Laplante: «... Loin de n’être qu’une bande dessinée noire, même si tout pouvait le laisser présager, Débarqués, se veut aussi un chant d’espoir. Une déclaration d’amour envers les importantes qualités, souvent enfouies profondément dans son âme, de l’être humain. Ces grandes qualités qui trouvent à l’occasion, quand la situation l’exige, le chemin pour s’exprimer.» À lire ici: Le silence des routes.
Dans Le Quotidien, Daniel Côté: «... Aussi, la nature de l’histoire imaginée par son partenaire l’a interpellé dès sa première lecture du scénario. « C’est un texte que je trouvais courageux, qu’il était important de faire connaître. Moi qui fais des BD humoristiques, ça m’a sorti de ma zone de confort, mais il me semblait nécessaire d’aborder le rapport de notre société avec les enfants handicapés, indique le dessinateur. J’ai été touché, entre autres, par les points de vue différents de la mère de Winston, qui se demande ce qu’il adviendra de lui après son décès, et du frère de Coco, qui vient d’hériter et souhaite se débarrasser d’un bagage encombrant. » À lire ici : Voyage malaisant jusqu'au fin fond de l'Abitibi
Dans La Presse : «... Avec Débarqués, les bédéistes québécois André Marois (au scénario) et Michel Hellman (aux pinceaux) proposent un road trip pas comme les autres, où les émotions l’emportent sur la beauté des paysages. Ici, le voyage est surtout intérieur, et c’est vrai aussi pour le lecteur, confronté à ses préjugés, mais aussi bouleversé par le drame qui se déploie de case en case. L’humanité n’est pas ici présentée sous son meilleur jour et pourtant, on referme cet album tendre avec un étrange sourire aux lèvres… Une lecture qui force la réflexion sur le sort qu’on réserve aux plus vulnérables.» À lire ici: Livraison sensible.
Dans Le Devoir, Francis Lemay : « « Quel étrange malaise nous ressentons à la lecture de Débarqués, album signé par l’auteur André Marois et le dessinateur Michel Hellman, en devinant, au fur et à mesure de notre lecture, la destination d’un mystérieux voyage en voiture. Même chose pour le personnage de Jean-Fran, engagé par Gil, pour l’aider dans ce transport de deux personnes vivant avec un handicap, qui se voit pris au beau milieu d’une très sordide entreprise. Cela donne froid dans le dos, et c’est exactement ce que voulait le duo d’auteurs.»
Dans Pieuvre: « Débarqués est une oeuvre courte, certes, mais efficace; tout est dit, tout est présenté, et l’on termine de lire la dernière page en pouvant enfin reprendre notre souffle.» À lire ici: Les sous-entendus sinistres de Débarqués.
Dans la revue les Libraires: «... L’un est trisomique et vient de perdre sa mère, l’autre est en fauteuil roulant, s’exprime seulement par l’utilisation de pictogrammes et a une mère en phase terminale d’un cancer. Tous les deux sont réunis, dans une voiture, avec Gil et Jean-Fran, qui doivent les transporter secrètement à plus de sept heures de route, dans un « centre de soins » sur une petite île accessible en chaloupe. Mais avec André Marois au scénario, les choses n’iront pas comme prévu, bien entendu!»
Et sur Radio-Canada, le club BD de l'émission Plus on est de fous: à écouter ici.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire