En ces temps de pandémie, il ne se passe pas grand-chose de positif pour les auteurs. On essaie de survivre, de lire, d'écrire...
Il y a quand même de nombreuses initiatives pour animer le milieu littéraire, surtout pour la jeunesse. On espère que ça nous sauvera du pire.
Côté positif, voici deux lectures de mes livres.
La première est lue par la comédienne Chloé Germentier qui lit en deux parties Petit Pat, tome 1. Tout le monde dehors!
Un titre plutôt ironique par les temps qui courent, mais elle a acheté les livres disponibles juste avant que les librairies ne ferment. C'est vraiment très réussi.
Première partie ici.
Seconde partie là.
Ensuite, à la demande du Festival de littérature jeunesse de Montréal, j'ai moi-même lu un extrait d'un de mes livres, pour Une quarantaine d'histoires. Là encore, le hasard a bien fait les choses. Étant confiné dans un chalet loin de tout, je n'avais avec moi que deux de mes livres jeunesse: Les Voleurs d'espoir et Les Voleurs de mémoire.
Dans le premier tome, les québécois sont confinés chez eux, travaillant et étudiant à distance...
On peut m'entendre lire le premier chapitre ici.
Encore une fois, merci pour cette initiative.
De nombreux autres lectures sont disponibles via leur page Facebook.
La première couverture du roman, en 2001. Une création de Thomas Csano (que l'on reconnait).
22 avril 2020
10 mars 2020
Charlotte Destin en France !
Notre album Charlotte Destin, illustré par Stéphane Jorisch, sera en librairie en France à compter du 12 mars 2020.
C'est toujours compliqué pour les livres publiés au Québec d'être distribué de l'autre côté de l'Atlantique, alors je souligne cette avancée des éditions Somme toute.
Pour voir quelques images sur le site de la FNAC, cliquer ici.
Et pour ceux qui l'auraient manqué, la critique enthousiaste de Marie Fradette dans Le Devoir: «Bien qu’étant une suite indirecte de Charlotte et l’île du destin (album écrit par Olivier Lasser et illustré par Stéphane Jorish, paru aux 400 coups, en 1998), Charlotte Destin n’a rien d’un livre pour les bambins. Le propos audacieux, mêlant le génie créateur, l’amour, le mal, le pouvoir, le tout saupoudré, bien sûr, de quelques coups sanglants, laisse transparaître toute la force de l’auteur.
Ce dernier joue habilement avec des univers en apparence disparates, le tout avec une aisance enviable. Le trait grotesque, à la fois fin, minutieux et artistique, du fabuleux Stéphane Jorish s’allie de façon naturelle au propos fort de Marois, à la réflexion sur la place de la création dans la société, sur la reconnaissance de l’art dans un monde aseptisé et, aussi, sur la soif de pouvoir.
Les personnages aux airs inquiétants, aux contours parfois inhumains, contribuent à créer une atmosphère à la fois intrigante et rebutante, un climat où règne une étrange odeur de trahison. Le duo offre au final une fable intrigante, reflet onirique, légèrement fantasmagorique, d’une société en mal de liberté. Fameux.»
★★★★ 1/2
C'est toujours compliqué pour les livres publiés au Québec d'être distribué de l'autre côté de l'Atlantique, alors je souligne cette avancée des éditions Somme toute.
Pour voir quelques images sur le site de la FNAC, cliquer ici.
Et pour ceux qui l'auraient manqué, la critique enthousiaste de Marie Fradette dans Le Devoir: «Bien qu’étant une suite indirecte de Charlotte et l’île du destin (album écrit par Olivier Lasser et illustré par Stéphane Jorish, paru aux 400 coups, en 1998), Charlotte Destin n’a rien d’un livre pour les bambins. Le propos audacieux, mêlant le génie créateur, l’amour, le mal, le pouvoir, le tout saupoudré, bien sûr, de quelques coups sanglants, laisse transparaître toute la force de l’auteur.
Ce dernier joue habilement avec des univers en apparence disparates, le tout avec une aisance enviable. Le trait grotesque, à la fois fin, minutieux et artistique, du fabuleux Stéphane Jorish s’allie de façon naturelle au propos fort de Marois, à la réflexion sur la place de la création dans la société, sur la reconnaissance de l’art dans un monde aseptisé et, aussi, sur la soif de pouvoir.
Les personnages aux airs inquiétants, aux contours parfois inhumains, contribuent à créer une atmosphère à la fois intrigante et rebutante, un climat où règne une étrange odeur de trahison. Le duo offre au final une fable intrigante, reflet onirique, légèrement fantasmagorique, d’une société en mal de liberté. Fameux.»
★★★★ 1/2
06 février 2020
Yellowknife 2020
J'ai été sélectionné pour la tournée Lire à tout vent 2020. Je serai en visite à Yellowknife pendant la semaine du 10 février. Lire à tout vent est organisée chaque année par Communication Jeunesse.
À suivre, donc, dans la capitale des Territoires du Nord-Ouest. J'y rencontrerai de nombreuses classes de jeunes francophones.
À suivre, donc, dans la capitale des Territoires du Nord-Ouest. J'y rencontrerai de nombreuses classes de jeunes francophones.
19 décembre 2019
Mon top 13 pour 2019
Le «Diamant Noir» : bibliothèque royale de Copenhague. |
Voici la liste des livres que j’ai
aimé lire cette année, dans un ordre aléatoire. Pas que des nouveautés, comme
vous pourrez voir.
![]() | |
Bibliothèque d'état de Berlin (Haus Unter den Linden) |
- Pension
complète, Jacky Schwartzmann, Seuil/Cadre Noir – couple
improbable, jouissif, immoral
- Aux animaux la
guerre, Nicolas Mathieu, Actes Sud/Babel noir – noir, pluriel,
juste
- Suzanne
Travolta, Élisabeth Benoit, POL — style répétitif, espionne,
Montréal
- Mr Mercedes, Stephen King, Albin Michel –
efficace, polar, captivant
- Le plongeur,
Stéphane Larue, Le Quartanier – intense, humide, haletant
- Après la guerre,
Hervé Le Corre, Rivages/noir – collabos, salauds, machos
- Les raisins de
la colère, John Steinbeck, Folio – actuel, puissant, féminin
- Mémoires vives,
Edward Snowden, Seuil – courageux, passionnant, essentiel
- Jours d’attente,
Thomas Desaulniers-Brousseau et Simon Leclerc, La Pastèque – atmosphère,
déserteur, bd
- Leurs enfants
après eux, Nicolas Mathieu, Actes Sud – années 90, jeunes
adultes, étés chauds
- Vos voix ne
nous atteindront plus, Julien Guy-Béland, Héliotrope — nous,
vraie folie, originalité
Bibliothèque publique de New York |
J'adore visiter les bibliothèques des villes où je vais. Qu'elles soient publiques ou privées...
Publié par
André Marois
Catégorie :
bibliothèques,
Brooklyn,
Copenhague,
Lus,
Voyage 18-19
13 novembre 2019
Mon Salon du Livre de Montréal 2019
Je serai très présent cette année au Salon du Livre de Montréal, auprès de sept éditeurs différents, pour 16 séances de signatures, une animation et plus encore!
Ce sera du mercredi 20 au dimanche 24 novembre 2019.
Horaire complet en cliquant ici.
J'espère bien vous voir...
Ce sera du mercredi 20 au dimanche 24 novembre 2019.
Horaire complet en cliquant ici.
J'espère bien vous voir...
Publié par
André Marois
Catégorie :
Bayard Canada,
courte échelle,
Éditions Isatis,
Fonfon,
Héliotrope,
Leméac,
Somme toute
30 septembre 2019
La saison des prix 2019
J'ai été triplement honoré, puisque Moi, c'est Tantale et À une minute près se retrouvent dans la catégorie 12-17 ans.
Ainsi que Les Héros de la canicule chez les 6-11 ans.
C'est extrêmement encourageant de se voir ainsi apprécié par les libraires.
C'est aussi rassurant de constater qu'un roman de science-fiction, un album documentaire et un roman graphique se retrouvent à cette place. Merci à ces trois éditeurs différents.
Les finalistes seront dévoilés lors de la 5e édition du Week-end Petite enfance qui aura lieu du 16 au 20 novembre 2019. Les 8 lauréat.e.s seront couronné.e.s à la fin du mois de février à la suite d’un vote électronique de tous les libraires de la province.
De son côté, en plus de cette sélection au Prix des Libraires, Moi c'est Tantale se retrouve aussi finaliste des prix suivants:
- Prix Hubert-Reeves 2019
- Prix TD 2019
- Prix Alvine-Bélisle 2019
- Prix Roberval (France) 2019
En ces temps plus qu'incertains côté environnement, le thématique de notre livre est d'actualité.
... Mais c'est quand même assez incroyable.
Publié par
André Marois
19 septembre 2019
La mairesse m'a écrit !
On avait envoyé Les Héros de la Canicule à Valérie Plante, la mairesse de Montréal, et elle m'a gentiment adressé cette lettre qui prouve qu'elle a bien lu notre livre. Ça fait plaisir. Merci madame Plante!
Depuis sa parution, beaucoup de belles critiques et réactions:
- Dans Le Devoir, Marie Fradette nous donne 4 étoiles. À lire ici.
- Le blogue Les Petits Pois Lisent Tout ont aussi bien apprécié. À lire là.
- Le site TPLMoms nous recommande sa lecture. En lien ici.
- Dans la revue Les Libraires, Sophie Gagnon-Roberge trouve que «C’est une lecture qui donne des idées pour survivre à l’été indien qui approche, mais qui fait aussi durer l’été, ses fous rires et ses idées folles encore un peu.» en lien là et en version papier dans toutes les librairies indépendantes.
- Dans Le Soleil, Vicky Sanfaçon de la librairie Pantoute parle d'un «roman graphique plein d'inventivité et d'humour». Encore 4 étoiles, à découvrir là.
- À l'émission Dessine-moi un été sur Radio-Canada, Evelyne Charuest est très enthousiaste. On l'écoute ici.
- À l'émission Salut Bonjour sur TVA, Chrystine Brouillet évoque «une histoire amusante, pleine d’humour, de vivacité, de petits détails qui nous font sourire tout comme les illustrations si expressives.» On la regarde ici.
- Sur les ondes de Radio-Canada, émission le 15-18, Katerine Verebely partage son coup de coeur. On l'écoute là.
C'est beaucoup et c'est formidable. Merci à tou.te.s!
Depuis sa parution, beaucoup de belles critiques et réactions:
- Dans Le Devoir, Marie Fradette nous donne 4 étoiles. À lire ici.
- Le blogue Les Petits Pois Lisent Tout ont aussi bien apprécié. À lire là.
- Le site TPLMoms nous recommande sa lecture. En lien ici.
- Dans la revue Les Libraires, Sophie Gagnon-Roberge trouve que «C’est une lecture qui donne des idées pour survivre à l’été indien qui approche, mais qui fait aussi durer l’été, ses fous rires et ses idées folles encore un peu.» en lien là et en version papier dans toutes les librairies indépendantes.
- Dans Le Soleil, Vicky Sanfaçon de la librairie Pantoute parle d'un «roman graphique plein d'inventivité et d'humour». Encore 4 étoiles, à découvrir là.
- À l'émission Dessine-moi un été sur Radio-Canada, Evelyne Charuest est très enthousiaste. On l'écoute ici.
- À l'émission Salut Bonjour sur TVA, Chrystine Brouillet évoque «une histoire amusante, pleine d’humour, de vivacité, de petits détails qui nous font sourire tout comme les illustrations si expressives.» On la regarde ici.
- Sur les ondes de Radio-Canada, émission le 15-18, Katerine Verebely partage son coup de coeur. On l'écoute là.
C'est beaucoup et c'est formidable. Merci à tou.te.s!
Publié par
André Marois
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courte échelle,
Les héros de la canicule
19 août 2019
Défense de courir
Défense de courir est
publié chez Bayard Canada, dans la collection OSER LIRE qui s’adresse à des
lecteurs dont le français n’est pas la langue maternelle.
«Elle fournit un nouveau choix aux jeunes qui éprouvent de la difficulté à entrer dans la lecture, en proposant de courts romans écrits par des auteurs de talent, qui figurent parmi les plus appréciés dans le paysage littéraire québécois.
Chaque ouvrage se présente tête-bêche.
Du côté OSER : une version courte et adaptée qui introduit le roman et donne au lecteur l’envie de découvrir la suite dans sa version originale.
Du côté LIRE : la version originale et complète.»
«Elle fournit un nouveau choix aux jeunes qui éprouvent de la difficulté à entrer dans la lecture, en proposant de courts romans écrits par des auteurs de talent, qui figurent parmi les plus appréciés dans le paysage littéraire québécois.
Chaque ouvrage se présente tête-bêche.
Du côté OSER : une version courte et adaptée qui introduit le roman et donne au lecteur l’envie de découvrir la suite dans sa version originale.
Du côté LIRE : la version originale et complète.»
Il s’agit donc d’une nouvelle de 45 pages
avec, en plus, sa version simplifiée.
Voici de quoi il s’agit :
Une jeune Française en vacances dans le sud
de la Colombie-Britannique traverse par erreur la frontière entre le Canada et
les États-Unis. Elle est aussitôt interceptée par des policiers américains et
conduite dans une prison de Tacoma. Elle en sortira après 16 jours de détention
au cours desquels sa rencontre avec Juanita, une Mexicaine de son âge, marquera
à jamais sa perception des immigrants clandestins.
L’histoire
racontée dans Défense de courir est librement inspirée de la mésaventure arrivée à Cedella Roman en juin 2018.
Publié par
André Marois
Catégorie :
André Marois,
Bayard Canada,
Défense de courir,
Écrits,
Oser lire
29 juillet 2019
Les héros de la canicule
Il fait chaud. Vraiment trop chaud ! Et
la piscine est fermée à cause de l’orage. Étienne doit établir rapidement un
plan anti-canicule pour éviter que ses amis et lui ne fondent sur l’asphalte…

La mère du jeune Étienne en pleine action m’a fait aussitôt penser à une photo de ma mère en 1995, lors d’une mémorable bataille d’eau dans son jardin en Touraine. La similitude entre les deux postures avec le boyau d’arrosage est troublante.
Heureusement, il ne manque pas d’idées
farfelues pour garder tout le monde au frais.
Une histoire rafraîchissante et
amusante à lire en toute saison !
Les Héros de la Canicule sera en librairie le 7 août 2019.
Les illustrations sont signées Cyril Doisneau.
«Devant la piscine, il n’y avait plus que nous. Les nuages s’éloignaient, le
soleil a recommencé à nous chauffer, mais je savais que la piscine resterait
fermée « par sécurité »
— On fait quoi maintenant pour ne plus transpirer? a demandé Rafael en essuyant ses lunettes.
— On pourrait aller dans une pharmacie, a suggéré Alexander. Il y a l’air conditionné.
— C’est plate, regarder les boîtes de médicaments. Je propose plutôt de manger une crème glacée au Patio, a répondu Zakaria le gourmand.»
— On fait quoi maintenant pour ne plus transpirer? a demandé Rafael en essuyant ses lunettes.
— On pourrait aller dans une pharmacie, a suggéré Alexander. Il y a l’air conditionné.
— C’est plate, regarder les boîtes de médicaments. Je propose plutôt de manger une crème glacée au Patio, a répondu Zakaria le gourmand.»
Pour la petite histoire, Les
Héros de la canicule est dédicacé à ma maman, «La reine des batailles d’eau.»
En découvrant les dessins de Cyril Doisneau, je suis tombé en arrêt devant
celui de la bataille en page 77.

La mère du jeune Étienne en pleine action m’a fait aussitôt penser à une photo de ma mère en 1995, lors d’une mémorable bataille d’eau dans son jardin en Touraine. La similitude entre les deux postures avec le boyau d’arrosage est troublante.
Cyril Doisneau a aussi dessiné mon portrait pour le livre. (Il faut le lire
jusqu’au bout pour comprendre ma nudité.)
Le mot de la fin à Yvonne:
Le mot de la fin à Yvonne:
#canicule
#toutlemondetoutnu
#crèmeglacée
#batailledeau
#AndréMarois
#lacourteéchelle
#CyrilDoisneau
Publié par
André Marois
Catégorie :
courte échelle,
Écrits,
Les héros de la canicule,
Livre jeunesse
12 juillet 2019
Journal de ma francophonie #14 – Montréal + Ventabren (Provence)
Jeudi 1er
juin 2017 – Montréal + Ventabren (France)
Ce journal ne veut pas finir.
J’ai reçu une réponse de mes correspondants français, concernant la
francophonie. Je la recopie ici:
«LA FRANCOPHONIE
Au début, nous n’étions pas
intéressés par ce sujet. Pour tout vous dire, en fait nous ne savions pas de
quoi il s’agissait. Ce n’est pas dans nos programmes à l’école et nous n’en
parlons pas à la maison. Alors nous avons fait des recherches et cela nous a
passionnés.
Grâce à vous nous avons
découvert un nouveau mot et ce que ça représente.
Maintenant nous trouvons que
c’est très important.
Pouvoir échanger avec les autres
pays sur tous les continents. Pouvoir aider à développer les écoles et à
respecter l’environnement. Faire des rencontres à travers les livres, la
musique, la danse, le sport.
Nous sommes fiers de partager
nos valeurs.
« Liberté, égalité et fraternité »
C’est toute la richesse de notre
langue et de notre culture et nous n’en avions même pas conscience. Maintenant
c’est promis nous fêterons la francophonie.
Nous aimons la
francophonie.
D’ailleurs, sans le savoir, nous
avons participé à la francophonie. Tout au long de l’année, nous avons réalisé
une correspondance avec des écoliers burkinabés. Ils habitent à Tanlili, un
village de la brousse au nord de Ouagadougou. Village où notre maîtresse met en
place des parrainages pour aider les jeunes dans leurs études. Leurs lettres
étaient très belles. On a découvert leur façon de vivre et ce n’est pas facile.
Ils étaient très contents de recevoir nos dessins et nos jeux. Nous attendons
avec impatience leurs réponses.
Nous sommes contents de les
voir heureux.»
Cette réponse me ravit. Ils ont découvert la francophonie,
alors qu’elle n’est pas au programme. Ils y ont même participé sans le savoir!
Prendre conscience d’un mouvement permet sûrement d’y
contribuer avec encore plus d’efficacité et de foi.
Ma correspondance avec la classe de Mme Adville, à Ventabren, se
conclut d’autant mieux que j’apprends aujourd’hui que notre Voleur des Sandwichs a remporté le Prix des Incorruptibles, en France, avec 49 309 voix sur 110 672 votes.
Soit environ 45 % de votants qui nous ont choisis. C’est formidable.
La littérature
jeunesse québécoise aussi populaire en France, c’est une autre preuve de la
vitalité de cette fameuse francophonie, non ?
Publié par
André Marois
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La Pastèque,
Les,
Voleur de sandwichs
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