16 janvier 2013

Comment j'ai écrit Les Voleurs de mémoire

Pour écrire Les voleurs d’espoir, j’avais dressé une liste des traits marquants du Québec : l’hiver, le français, le désir d’indépendance, la faible natalité, puis je les ai tous exagérés et poussés à l’extrême.
Ça m’a donné un monde gelé, un pays francophone devenu stérile et un héros de 14 ans : Hugo, le dernier-né des Québécois. Un ado en quête de justice au cœur d’un réso virtuel. L’histoire pouvait commencer. Elle se situe en 2024.

Sans le savoir, j’avais écrit une dystopie – un genre littéraire appartenant à la science-fiction, contraire à l’utopie, car il décrit une société imaginaire qui empêche le bonheur de ses citoyens.

Le roman a été publié en 2001 à La courte échelle et j’ai toujours souhaité en écrire une suite.
J’en ai parlé dans un billet sur ce blogue en septembre 2011 et Nadine Robert, nouvelle directrice littéraire à La courte échelle, m’a pris au mot, m’encourageant à imaginer ce deuxième volet qui paraît en même temps que le premier est réédité.

Pour Les voleurs de mémoire, j’ai été guidé par le réchauffement climatique et le spectre des maladies de la mémoire. En 2039, le Québec n’est plus qu’un vaste désert où sévit une terrible maladie : la grure. Hugo cède la place à sa jeune sœur Lolla, 14 ans, l’Ainée de la nouvelle génération. L’histoire pouvait continuer. Elle a lieu en 2039.

Les deux livres arrivent en librairie au Québec le 23 janvier.

2 commentaires:

  1. Je suis heureuse de voir que Les voleurs d'espoir connaît une réédition, même si j'ai déjà la version Courte échelle. Ce roman m'était apparu idéal pour faire découvrir une science-fiction de qualité aux plus jeunes. Je suis donc curieuse de découvrir la suite, soit Les voleurs de mémoire.

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  2. Merci pour ce commentaire, Eden. La suite est dans la lignée des Voleurs d'espoir, mais avec de nouveaux enjeux et une nouvelle héroïne: Lolla... Bonne lecture.

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