Trois articles en quatre semaines qui tournent autour du même sujet, ça vaut la peine d'être souligné.
Dans une critique récente (10 juin 2017) d'un roman jeunesse qui traitait des moustiques, Marie Fradette a eu de très bons mots sur mon livre publié en 2015: «Ce monde apocalyptique avait déjà été imaginé, et de façon plus percutante, par André Marois dans Les voleurs du soir (La courte échelle), une dystopie nous propulsant dans le Québec de 2048.»
Lorsqu'on écrit au bord de la rivière Mastigouche dans Lanaudière, on ne peut
ignorer la présence des moustiques, mouches noires, mouches à chevreuil,
brulots... Ça peut influencer notre travail. Dans mon cas, ça m'a même
inspiré pour le 3e tome de ma trilogie SF, où des nuées de maringouins
ont pris possession du ciel québécois.
Nous vivons parait-il un été terrible pour les insectes volants et piqueurs. Un autre article du Devoir en date du 17 juin nous promettait une saison «propice aux moustiques». La réalité confirme la science: ça pique en masse cette année. Hors des moustiquaires, point de salut.
Une critique dans mon quotidien préféré confirme que le sujet est d'une actualité brûlante. Il s'agit d'un papier de Fabien Deglise au sujet de l'essai d'Érik Orsenna: Géopolitique du moustique, publié le 8 juillet. «On pourrait en vouloir à l’académicien de ne pas faire mention du Québec
dans son livre, de notre boréalité particulièrement riche en parasites
volants».
L'été ne fait que commencer et la pluie persistante confirme les pires prévisions; les bibites sont reines et nous ne sommes pas prêts de bouquiner ni d'écrire à l'air libre.
08 juillet 2017
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