C’est sous ce titre que Marie
Fradette consacre un long article à mes publications jeunesse et illustrées
récentes. On peut lire la double page qui m’est consacrée dans Le Devoir du samedi 27 avril, en ligne ici.
Trois critiques présentent d'abord Charlotte Destin, 4
étoiles ½ !
«Le propos audacieux, mêlant
le génie créateur, l’amour, le mal, le pouvoir, le tout saupoudré, bien sûr, de
quelques coups sanglants, laisse transparaître toute la force de l’auteur.
Ce dernier joue
habilement avec des univers en apparence disparates, le tout avec une aisance enviable.
Le trait grotesque, à la fois fin, minutieux et artistique, du fabuleux
Stéphane Jorish s’allie de façon naturelle au propos fort de Marois, à la
réflexion sur la place de la création dans la société, sur la reconnaissance de
l’art dans un monde aseptisé et, aussi, sur la soif de pouvoir.
Les personnages aux
airs inquiétants, aux contours parfois inhumains, contribuent à créer une
atmosphère à la fois intrigante et rebutante, un climat où règne une étrange
odeur de trahison. Le duo offre au final une fable intrigante, reflet onirique,
légèrement fantasmagorique, d’une société en mal de liberté. Fameux.»
À une minute près, 3 étoiles ½
«La force de Marois,
si elle ne repose pas nécessairement sur le rythme — qui reste malgré tout
maintenu —, tient ici surtout à l’idée maîtresse qui sous-tend le récit, à ce
fantasme prétentieux d’avoir une emprise sur le temps et les événements qui,
bien qu’en apparence formidable, reste lourd de conséquences.
Un propos fort qui
engendre la réflexion et la discussion, le tout tenu par des personnages
entiers qui mettent en avant toute la complexité des rapports humains.»
Et la série André et moi, 4 étoiles
«Ici, le ton
humoristique de Marois est appuyé par le trait à la fois candide, caricatural
et rafraîchissant d’Iris. Bien que l’illustratrice reprenne l’essence du propos
présenté par Marois dans le récit, elle ajoute un contexte, un détail qui
dépasse ainsi la simple relation fidèle entre le texte et l’image.
Au-delà de cette
présentation pétillante, de la clarté des histoires inspirées d’un réel
identifiable, la série permet de faire connaître les auteurs prolifiques,
d’enrichir, mine de rien, le bagage littéraire des petits apprenants. L’idée de
mettre en scène l’enfant André Marois — et non l’adulte — dans différentes
situations rapproche d’autant plus le lecteur de l’auteur. Voilà une série qui
allie avec finesse humour, culture et quotidien dans une ronde des plus
invitantes.»
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