Dans le cadre du festival Metropolis bleu, je participerai à deux animations destinées aux adolescent.e.s sous l'appellation «Vert de peur», autour du roman La Cavale.
Vendredi 21 avril à 10 h à la Bibliothèque de la Maison culturelle et communautaire de Montréal Nord.
Dimanche 23 avril à 14 h à la librairie Monet. L'animation créée par le libraire jeunesse Pierre-Alexandre Bonin promet d'être intense. Description ici. «Serez-vous en cavale? Ou pourchasserez-vous quelqu'un? Saurez-vous
rester caché ou vous ferez-vous découvrir par ceux qui vous cherchent?
»
Je participerai aussi à d'autres ateliers dans le semaine du 24 avril. Détails ici.
19 avril 2017
20 mars 2017
Bataille des livres
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École à Satigny |
Je suis en Suisse du 20 au 24 mars pour une
tournée dans les écoles, à l’invitation
de La Bataille des Livres, avec 18 auteurs de la francophonie.
Au programme : 17 écoles visitées à Genève,
dans le Valais et le canton de Vaud.
Présenter Le Voleur de
sandwichs aux jeunes élèves suisses est assez génial.
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Gâteau Hamburger |
28 février 2017
Assassinats littéraires
Je reprends les lectures assassines que j'avais présentées à Québec en toutes lettres, cette fois-ci dans la cadre de la Nuit blanche. Ça se passera à la librairie Gallimard de Montréal, le samedi 4 mars, de 21h à 1h.
Nous serons deux pour opérer: l'excellent auteur Laurent Chabin et moi-même.
On vous attend!
Nous serons deux pour opérer: l'excellent auteur Laurent Chabin et moi-même.
On vous attend!
11 février 2017
Parc Laf'

J’ai opté
pour le Parc La Fontaine que j’adore et où
je cours à l’occasion, pour le
plaisir et aussi pour trouver l’inspiration.
C’est donc le thème
de mon intervention intitulée Parc Laf’.
Les illustrations du livre Montréal,
j’ai quelque chose à
te dire sont toutes de Philippe Béha.
On y retrouve 14 textes signés Franz Benjamin,
Simon Boulerice, Angèle Delaunois, Christiane Duchesne, Rhéa Dufresne, Flavia
Garcia, Élise Gravel, Marie-Sissi Labrèche, André Marois, Catherine Mavrikakis,
Jacques Pasquet, Rodney Saint-Éloi, Gilles Tibo et Ouanessa Younsi.
29 janvier 2017
La Cavale
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La Cavale est une histoire de traque et de survie.
Olivier doit fuir pour oublier tout ce
qu’il a vu et surtout entendu. Mais avec son hypermnésie auditive, c’est
impossible. Le moindre son se grave instantanément dans sa mémoire. William est
aussi en cavale. Traqué comme un gibier. Il veut tenter sa chance ailleurs pour
changer de vie et oublier son passé. Trois options s’offrent à eux : se noyer
dans la masse, acheter un aller simple pour une destination inconnue ou se
réfugier dans un coin isolé. Leur rencontre en propose une autre : échanger
leur planque pour brouiller les pistes de ceux qui les poursuivent.
L’action se partagera entre deux caches
- dans les bois de Mandeville et sur une île proche de Montréal -, deux
parcours inusités et deux personnages qui se découvrent.
Un récit prenant, documenté et actuel.
Un polar pour les ados, publié par
Bayard Canada, collection Crypto, 212 pages.
22 janvier 2017
Les jeunes et la poésie
Dans mon roman
jeunesse La Forêt des insoumis, inspiré du vrai journal d’un insoumis
québécois de 1918, j’ai inséré quelques vers de Verlaine, car le jeune homme
observe avec nostalgie les feuilles qui tombent.
Je lui ai donc
fait réciter la Chanson d’automne :
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Le livre est
paru en 2012. En septembre 2016, j’étais invité au collège Sainte-Marcelline à
Montréal, pour trois rencontres autour de La Forêt des insoumis. Une professeure m’explique alors que
ses élèves ont été très touchés par ce poème. Tellement, qu’ils ont décidé de
l’apprendre!
À la fin de ma
présentation, j’assiste, médusé, les larmes aux yeux, à un moment
magique : une trentaine d’élèves qui me lisent en chœur les rimes de
Verlaine.
Je n’avais bien
sûr jamais imaginé que ce poème puisse avoir une telle portée. Je l’avais placé
là parce qu’il servait mon propos et pour me faire plaisir aussi.
Suite à cette
rencontre, j’ai eu envie de remettre ça. Mon prochain roman pour adolescents, La Cavale,
comportera donc des vers de Patrice Desbiens, ainsi que des extraits de
chansons de The National et de Timber Timbre.
La
Foret des insoumis se retrouve dans la liste du Club de lecture d’étéTD 2017 ainsi que dans la Banque de livres d’histoire du Centre du livre
jeunesse canadien.
04 janvier 2017
Mon Tout garni
Ça a commencé par un message mystérieux de La Pastèque m’invitant à
participer à un projet hors normes. J’ai tout de suite accepté, pour découvrir qu’on me proposait de scénariser une aventure numérique qui allait durer
12 mois, avec 12 auteurs de la maison d’édition.
Les œuvres réalisées ne seraient pas
imprimées, même si les participants viennent tous du livre jeunesse ou de l’album BD.
Je devais inventer une histoire qui nous emmènerait
de janvier à décembre 2017, avec 12 épisodes qui s’enchaînaient. Il fallait donc un fil narratif, mais je devais laisser
suffisamment de liberté à chacun pour s’exprimer dans sa portion. Vous me suivez ?
Je me suis mis au travail en juin 2106,
excité et un brin inquiet. Les références des univers numériques qui seraient
possiblement explorés m’ont
beaucoup aidé. J’ai visité
des sites, des expos, je me suis documenté, jusqu’à ce que Vali Fugulin (productrice et initiatrice du projet) me demande
d’oublier tout ça. On
avait besoin d’une
histoire et de personnages, un point c’est tout.
J’ai proposé
plusieurs options, discutées par Frédéric Gauthier (éditeur de La Pastèque) et
Vali. Après leurs commentaires, j’ai tout
recommencé. J’ai creusé
certaines pistes, j’en ai revu
d’autres, pour
finalement écrire ce qui allait devenir Tout garni.
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Illustration: Pascal Girard |
À ce stade, je ne peux pas en dire beaucoup
plus, car le suspense est important. Sachez que les auteurs en piste sont les
talentueuses et talentueux Isabelle Arsenault,
Pascal Blanchet, Cathon, Cyril Doisneau, Patrick Doyon, Pascal Girard,
Geneviève Godbout, Jacques Goldstyn, Guillaume Perreault, Julie Rocheleau, Rémy
Simard et Stéphane Poirier.
Après une journée de formation/information en septembre, chacun.e a choisi son segment selon ses goûts et disponibilités.
Mon travail du scénariste s'est arrêté là, puisque chaque auteur est devenu réalisateur de sa portion. Mon bébé m'échappe donc et j'ai hâte de le voir vivre sous les traits et les formes que vont lui donner les 12 compères. Les dessins préparatoires que j'ai vus sont prometteurs...
Chacun.e a choisi un médium différent :
bd défilante, jeu vidéo, réalité virtuelle, interactivité in situ…
Après une journée de formation/information en septembre, chacun.e a choisi son segment selon ses goûts et disponibilités.
Mon travail du scénariste s'est arrêté là, puisque chaque auteur est devenu réalisateur de sa portion. Mon bébé m'échappe donc et j'ai hâte de le voir vivre sous les traits et les formes que vont lui donner les 12 compères. Les dessins préparatoires que j'ai vus sont prometteurs...
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Illustration: Pascal Girard |
On y suivra les aventures d’Arthur,
livreur de pizza, qui se pointe au 10 de la rue Truc à Montréal.
Le coup d’envoi est donné le 11 janvier
avec le premier épisode réalisé par Pascal Girard. On regarde ça en ligne sur
la plateforme Toutgarni.com.
Viendront ensuite Geneviève Godbout en
février et Rémy Simard en mars.
23 décembre 2016
Mes 16 lectures marquantes de 2016
Pour l’humour très noir
Moi contre les Etats-Unis d’Amérique de
Paul Beatty (Cambourakis)
Pour l’écriture magnifique
Imago de Natalie Jean
(Leméac)
Pour l’intelligence artificielle
Ada
d’Antoine Bello (Gallimard)
Pour le style et la dureté
Grossir le ciel de Franck Bouysse (Livre de poche)
Pour le bonheur de lire
La succession de Jean-Paul Dubois (L’Olivier)
Pour le trouble
Histoire de la violence d’Édouard Louis (Seuil)
Pour la femme qui prend la mer
Le grand marin de Catherine
Poulain (L’Olivier)
Pour l’absence de pudeur
Un homme amoureux de Karl
Ove Knausgaard (Denoël)
Pour un polar historique captivant
Et ils oublieront la colère
d’Elsa Marpeau (Série
Noire)
Pour les gentils et méchants pauvres
Le chemin s’arrêtera là de Pascal Dessaint (Rivages)
Pour le Québec côté noir
Sans terre de Marie-Ève
Sévigny (Héliotrope)
Pour l’appétissante mise en bouche
Le gourmet solitaire de Jiro
Taniguchi (Casterman)
Pour la réflexion sur la mémoire
Un présent infini de Rafaële
Germain (Nouveau projet)
Pour la beauté
Louis parmi les spectres de
Fanny Britt et Isabelle Arsenault (La Pastèque)
Pour le style, les personnages et tout
Lazy bird d’Andrée A Michaud (Québec Amérique)
Ma plus grosse déception
Envoyée spéciale de Jean Échenoz (Minuit) - Tant de talent gaspillé dans une
histoire qui sent la recherche Wikipédia et le n’importe quoi.
22 novembre 2016
Critiques Lâchez les chiens
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Sur le blogue
Lili les merveilles : «D’une plume simple et efficace, André Marois plonge
le lecteur dans le brouillard mystérieux d’une intrigue haletante, l’entraînant
habilement dans les dédales sombres d’une réalité aux apparences trompeuses et
aux foisonnants rebondissements. Un opus délicieusement grinçant qui secoue
astucieusement le ronronnant confort de la confiance aveugle envers les grandes
sociétés, prouvant qu’on n’est jamais trop jeune (et qu’il n’est jamais trop tard)
pour oser voir le monde autrement.»
Critique complète ici.-->
L’avis de Sophielit : «André Marois dans la Collection Zèbre, c’est une excellente idée.
Le style direct de l’auteur et sa capacité à installer rapidement un suspens
captivant convient parfaitement au modèle proposé par les éditions Bayard
Canada. Ce dernier montre encore une fois tout son intérêt grâce à un graphisme
très présent et bien choisi, qui garde le lecteur alerte tout en collant au
récit.
André Marois
offre une histoire bien trouvée avec cette idée du promeneur de chiens qui se
retrouve entrainé sur la piste d’une d’activiste sans le vouloir. D’ailleurs,
les canins ne sont jamais oubliés au fil des péripéties et ils donnent une
couleur au récit. Si certains coins sont tournés un peu rond, difficile de
faire autrement avec ce genre d’intrigue en si peu de mots, l’ensemble est
cohérent et le lecteur y croit.
Le petit
plus ? L’intérêt de Lynou pour l’écologie et le combat contre l’oléoduc
ouvre la réflexion sans être trop appuyé. Cela rend le récit encore plus actuel
et ancré dans une réalité que le lecteur peut reconnaitre.»
On peut aussi m’écouter
ici lire un extrait du roman.
Pour l'acheter sur
le site des libraires indépendants, c’est là.
09 novembre 2016
Salon du livre de Montréal 2016
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Superbe illustration signée Alain Pilon |
Voici mon horaire:
- Mercredi 16 novembre
13h à 14h
Stand 307 Bayard - Lâchez les chiens!
13h à 14h
Stand 307 Bayard - Lâchez les chiens!
- Vendredi 18
novembre
10h30 à 11h30
Atelier journée
des professionnels – Pour en finir avec le roman graphique
avec Michele
Foschini, Stéphanie Lamothe, Jean-Dominic Leduc, André Marois, Nadine Robert,
Rémy Simard
Niv. 5 Sud
13h30 à 14h30
La courte
échelle – Les voleurs du soir
14h30 à 15h
Stand 307 Bayard - Lâchez les chiens!
18h à 19h
Stand 102
Héliotrope – Bienvenue à Meurtreville
- Samedi 19
novembre
10h à 11h
Stand 307 Bayard - Lâchez les chiens!
15h à 16h
Stand 102
Héliotrope – Bienvenue à Meurtreville
- Dimanche 20
novembre
16h à 17h
Stand 102
Héliotrope – Bienvenue à Meurtreville
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