30 janvier 2010
Écrire et courir
La lecture d'Autoportrait d'un auteur en coureur de fond d'Haruki Marakami a eu des effets bénéfiques pour mon corps et mon esprit.
Dans son livre, Murakami raconte comment il a commencé à courir en devenant écrivain - pour maigrir, garder la forme et ne penser à rien. Il revient sur divers marathons et entrainements, à Boston, Hawaï, New York, Athènes et au Japon. Son récit reste toujours humble, sincère et généreux. Ça se dévore et surtout, l’écrivain explique le lien étroit entre la course et l'écriture.
Pour lui, les trois qualités que doit posséder un romancier sont:
1 - le talent
2 - la concentration
3 - la persévérance.
Surtout, il affirme qu’«écrire des romans est fondamentalement un travail physique.»
J'abonde en son sens.
Je raconte toujours dans mes ateliers littéraires que j'ai débarqué à Montréal en 1992 avec deux rêves en tête : courir un marathon et écrire un roman.
La semaine après avoir lu son autoportrait, je suis allé courir cinq fois. Bon, je me suis calmé depuis, mais c'est un encouragement pour franchir un jour la mythique distance de 42,195 km.
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Un jour il faudra qu'on aille courir ensemble à Nantes où à Monréal... Il faut juste que je m'y remette, sérieusement.
RépondreSupprimerAvec plaisir. Aujourd'hui, il fait -18°, alors j'ai le droit de rester chez moi.
RépondreSupprimerIntéressant ce livre de Murakami. Étant moi-même coureuse (demi-fond seulement) et aspirante-écrivaine, je dois dire que j'avais déjà remarqué ce lien entre la course et l'écriture. On en vient à se mettre en état de transe et alors, soudain, on dirait que notre cerveau enclenche la vitesse supérieure lui aussi, non?
RépondreSupprimerAutre lecture passionnante: Courir, d'Echenoz - roman-biographie sur Émile Zatopek. Superbe.
RépondreSupprimerEt oui, quand on court, le cerveau décolle... Quand on s'entraîne régulièrement.