21 février 2012

Arvida et ma liseuse


J’ai acheté une Sony Reader car je partais en voyage et je n’avais pas envie de trimbaler une malle de livres. Mon récent séjour au Mexique m’a servi de leçon : après un mois, j’avais lu toute ma pile. D’où cette liseuse.

Voici mon bilan provisoire, car je n’ai encore acheté et lu qu’un livre : Arvida de Samuel Archibald.

Le (la?) Sony c’est un appareil simple, léger, sobre. Un ami prévenant m’a envoyé son fichier de livres gratuits issus du domaine public. C’était soudain excitant de pouvoir transporter 200 bouquins dans mon sac. Mais je me suis dit que je ne relirai pas plus Hector Malot en numérique qu’en papier et je me suis vite calmé sur les téléchargements gratuits.

La lecture est agréable, le format suffisant, mais je trouve que ça reste plus lent qu’un livre «normal».


Maintenant, mon achat. Comme tout le monde, j’ai beaucoup entendu parler de cet Arvida, mais c’est une critique dans le dernier Alibis, qui le qualifiait de «recueil de nouvelles noires», qui m’a convaincu. Étant moi-même auteur de ce genre de livres, j’étais curieux de découvrir ce nouvel auteur.

J’ai acheté le format ePub. Première constatation : Arvida est livré sans couverture, ce qui n’aide pas à la repérer dans ma bibliothèque numérique.

Ce recueil est présenté avec l’appellation «Histoires» qui lui correspond très bien. J’ai trouvé dommage qu’on n’y trouve pas de table des matières. J’aimerais bien, par exemple, vous donner le titre de l’histoire de la maison hantée que j’ai adorée, mais ça me prendrait dix minutes pour la retrouver.

En lisant, j’ai oublié que je tenais une liseuse. Ça prouve donc que le livre est très bon et que l’outil est discret.

Au final, je suis heureux de mes acquisitions, mais je préfère encore acheter des livres papier que je laisse derrière moi, ou d’autres que j’emprunte.

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