La littérature est toujours en quête de
vitrines et de commentaires. La littérature jeunesse est encore plus absente
des médias. Heureusement, il y a des passionnés, des blogueuses, des professeures...
Pour La Forêt des insoumis, je me sens
choyé.
Ça commence par un papier dans Le Devoir, signé Louis Cornellier, qu’on
peut lire ici. Il finit ainsi : « Prolifique auteur de polars et de romans
pour la jeunesse, André Marois, qui racontait délicatement la Crise d'octobre
70 aux enfants dans Mesures de guerre (Boréal, 2010), invite maintenant ses
petits lecteurs (9-12 ans), dans La forêt des insoumis, à suivre trois jeunes
déserteurs dans les montagnes des Laurentides, en 1918. Faut-il se soumettre à
la loi quand notre conscience nous crie qu'elle est injuste? Inspiré par le
témoignage de l'ancien déserteur René Jolicoeur, André Marois invente ici avec
finesse des fuyards qui sont des sortes de héros. Une belle invitation à la
réflexion pour les juniors et pour les autres.»
Ensuite, j’ai reçu ce commentaire d’une
professeure d’une école de Montréal où je vais régulièrement faire des
animations : «... Après avoir lu l'avant-propos avec mes élèves, ils ont
manifesté un grand intérêt à lire votre nouveau roman! Je prévois leur en
faire la lecture pendant mes leçons d'histoire.»
Enfin, la blogue spécialisé en littérature jeunesse
Sophie lit parle de mon roman avec de
très bons mots : « J’aime « vivre » l’Histoire à travers le
regard de différents personnages. Ce nouveau livre d’André Marois convient
justement à cette envie, car à travers la fiction on comprend rapidement
l’atmosphère qui régnait à cette époque, tant chez les Insoumis (la peur d’être
retrouvé, la méfiance, l’ennui aussi que cause cette isolation et les problèmes
qui peuvent survenir dans un groupe), que dans les familles de ces
derniers qui restaient parfois de longs moments sans avoir de nouvelles. La
plume est efficace et, s’il n’y a pas vraiment de suspens au sens propre,
l’auteur réussit à créer des tensions et à exacerber l’impression de danger que
ressentent les protagonistes, créant du même coup une accroche pour la lectrice
que je suis.
En bref? Si le récit est court et accessible
aux plus jeunes, je pense qu’il offre assez de profondeur pour rejoindre les
plus âgés qui seront peut-être tentés de comprendre cette période de notre
histoire.»
On peut aussi lire mon entrevue complète sur le site Boréal.
Personnellement, je suis comblé.
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