Je viens d'apprendre la mort de Donald Westlake, écrivain américain de légende, mort à 75 ans. Je l'ai découvert avec un roman magistral, noir et génial: Le Couperet. L'histoire d'un chômeur qui décide de tout faire pour retrouver un emploi décent. Ce livre demeure un de mes modèles. Il résume tout ce que j'aime: la trajectoire implacable d'un homme ordinaire qui bascule dans une logique mortelle. Il a été porté à l'écran par Costa-Gavras. Je vous recommande le bouquin.
J'ai adoré ensuite Le Contrat, Smoke, Mort de Trouille, Billy the Kid, Adieu Shéhérazade... Westlake était apprécié pour son humour, genre pas si fréquent dans la littérature de mauvais genre qui se prend souvent bien au sérieux.
J'ai assisté à une entrevue qu'il a donnée au salon du livre de Montréal: le bonhomme était malicieux, généreux, sympathique. Et prolixe... Il avait dû prendre (entre autres) le pseudonyme de Richard Starck pour publier ses nombreux romans.
On en parle ici (Actu du noir), et là (rue 89), et encore là (les habits noirs).
03 janvier 2009
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Étant à ce moment-là au chômage, j'étais allé voir Le Couperet au cinéma. Je me souviens que ça riait jaune dans la salle. J'ai beaucoup aimé. Costa-Gavras et une bonne histoire, ça aide.
RépondreSupprimerCela m'a inspiré... je me suis finalement trouvé un boulot, mais à quel prix! ;-)
Salut Guy!
RépondreSupprimerAs-tu gardé ton emploi, finalement?
Oui, car j'ai découpé en morceaux mon patron.
RépondreSupprimer(C'était avant d'occuper son poste.)
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