Un jour lointain, une amie m’a offert des petits mots découpés et aimantés que j’ai laissés sur la porte de mon frigo. Depuis, j’y découvre des phrases que je n’ai pas écrites :
«sa langue docile et humide suce le gros lézard souple en mouvement autour et les fesses semblent vivre»
«regarde il est aveugle»
«mais le requin bête lèche une fille sur extase»
«mes pieds libres chassent l’asphalte sans fête»
«le ventre peut embrasser»
Certaine phrases évoluent, au gré des partys, comme celle-ci : «liquide saigne avec du rouge sale son odeur de bikini» est devenue «cœur de garçon saigne avec du rouge parce que le paradis du plaisir céleste».
Ou celle-ci : «crie oui car ma pâle rose céleste comme tourbillon je suis pourtant» est devenue : «crie oui car ma rose pâle chute».
Et dans un coin, tout seul, un seul mot : «virus».
21 janvier 2009
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