27 septembre 2008

Bibliothèque idéale

Johanne Gaudet, directrice générale de Communication-Jeunesse, a décidé de répondre à l'article de la journaliste Jade Bérubé, paru dans La Presse le 21 septembre. Sous le titre «La bibliothèque idéale», cette dernière y référence «50 livres que votre enfant devrait avoir lus...». Ce corpus comporte seulement 11 titres québécois, des albums destinés aux tout-petits, mais aucun titre québécois pour les 6-11 ans, ni pour les adolescents, n'a été retenu.
Autant dire que ça rue dans les brancards dans le monde littéraire jeunesse québécois.
La lettre de Johanne Gaudet mérite vraiment d'être lue. Vous pouvez transmettre vos commentaires à com.jeunesse@videotron.ca.

26 septembre 2008

Hockey?


Si vous cherchez vraiment bien, vous me reconnaîtrez sur cette photo parue aujourd'hui dans Le Quotidien de Chicoutimi. La mise en jeu est faite et le salon du Saguenay bat son plein.

22 septembre 2008

Yves Thériault


J’ai été touché par l’exposition Yves Thériault : le pari de l’écriture à la Grande Bibliothèque.
J’aime la démarche de cet auteur : écrire et vivre de sa plume, coûte que coûte.
Thériault a produit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces radiophoniques, des polars de gare publiés sous divers pseudonymes, des livres pour enfants, des courriers du cœur et autres scénarios... Prolifique, autodidacte, engagé ; l’auteur d’Agaguk était doué pour conter des histoires.
Même si son œuvre s’est bâtie loin du classicisme et des universitaires, il demeure l’écrivain le plus lu au Québec !

À lire aussi : la chronique de Louis Hamelin dans Le Devoir.

18 septembre 2008

Saguenay

Je suis invité au salon du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean, du mercredi 24 au samedi 27 septembre 2008.
Ateliers scolaires, séances de signatures, table ronde, rencontres... J’espère vous y voir.
C’est ma première visite à ce salon dont on m’a dit le plus grand bien.

15 septembre 2008

L'Île aux Asperges


J'ai écrit un court texte sur les superbes photos d'Emmanuel Joly, parues dans le numéro de septembre du magazine Plaisirs de vivre.
Une invitation à quitter Montréal sans quitter Montréal.

12 septembre 2008

100 % écriture


J’ai appris, il y a trois semaines, que ma demande de bourse avait été acceptée par Le Conseil des Arts du Canada. J’en suis à la fois très surpris, très heureux et très fier. Depuis, un espace de liberté s’est ouvert devant moi, que je tente de saisir. J’ai toujours écrit mes livres dans les moments volés à mon gagne-pain. Être payé pour rédiger mon prochain bouquin demeurait un phantasme - une probabilité que je réservais aux autres, aux «vrais» écrivains. Il faut croire que j’en suis un, moi aussi. Alors, depuis dix jours, je m’active sur mon projet ; un roman noir où la mort devra faire preuve d’imagination.
Mon statut actuel me déstabilise et m’angoisse. Je n’ai jamais eu autant de temps pour créer, je ne sais par quel bout commencer. Je ne veux pas perdre une miette de ma liberté, même si je sens que, justement, c’est cette possibilité de gaspiller qui me permettra d’aller au-delà de mes créations habituelles. Je reste néanmoins intimidé par ma bourse du CAC. Je dois organiser mon emploi du temps. Il m’était plus aisé de me glisser dans les interstices de mon horaire d’avant, de travailler dans l’urgence, que de m’installer dans une logique 100 % écriture - sans contraintes, sans délais et sans excuses.

09 septembre 2008

Mon oeil!


Dans la livraison de septembre du magazine Infopresse, ma chronique Mon œil! intitulée Prél Art Show. Je tiens cette chronique depuis mars 2007. Elle est chaque fois illustrée avec brio par Alain Pilon.
À quoi bon une nouvelle chronique ? me direz-vous. Il y en a déjà des dizaines, dans tous les médias. Nous aurons bientôt plus de chroniqueurs que de journalistes, plus d’avis personnels que d’informations brutes et vérifiées. Je fais quoi, moi, là-dedans ? Je parle d’un milieu – la communication – que je connais très bien, pour y travailler depuis 1993, à Paris puis à Montréal. Je raconte à chaque fois l’histoire d’un personnage fictif, amalgame de tous ceux que j’ai pu rencontrés. C’est lié au thème du numéro en cours... ou non. Je m’amuse. Ce mois-ci : la communication événementielle. J’ai imaginé un fabricant de prélart (linoléum) qui voulait vraiment se faire remarquer...

06 septembre 2008

Noir Canada


Suite à la poursuite-baillon intentée contre eux, les auteurs de Noir Canada ont pris la plume pour réagir publiquement dans un texte intitulé Noir Canada: le test de la démocratie canadienne, paru dans l’édition du 23 et 24 août du quotidien Le Devoir. Pour lire ce texte, cliquez ici.

«Parmi les effets préjudiciables des poursuites-bâillons qu’on nous intente, il y a celui de nous détourner de notre mission première – publier des livres d’intérêt public et, dans ce cas précis, susciter un débat de fond sur la responsabilité du Canada dans le pillage de l’Afrique – en nous contraignant à mobiliser toutes nos ressources financières et humaines pour assurer notre défense.
Tout au cours de l’été, l’équipe d’Écosociété et les auteurs de Noir Canada ont travaillé d’arrache-pied pour produire un document de défense de plusieurs centaines de pages qui fut déposé à la Cour le 21 août dernier dans le cadre du procès qui nous oppose à Barrick. Ce document vise à démontrer la crédibilité et l’abondance des sources qui sous-tendent les thèses du livre, ainsi que la légitimité et le sérieux de nos démarches d’auteurs et d’éditeur.
Quant à Banro, elle en est à ce stade à nous reconnaître le droit de nous défendre en justice seulement si nous consignons à l'avance les frais de cour que nous lui devrions dans l'éventualité où nous perdrions, ce qui aurait pour effet quasi immédiat de nous pousser à la faillite!»

Signez la pétition d’appui.
Achetez le livre Noir Canada.

03 septembre 2008

Mort, le livre?


Symptomatique de notre époque qui perd sa culture, la dernière campagne publicitaire pour Bell, à Montréal. On y présente des situations où, d’ordinaire, nous avions l’habitude de lire – un livre, un magazine – mais où l’on nous propose dorénavant d’occuper notre temps en regardant un petit écran.
L’une des affiches, intitulée «250 km sur la banquette arrière, quand on a YouTube», résume bien la situation actuelle. On préfère visionner des déconnages pendant trois heures plutôt que de se plonger dans un roman. Je ne suis pas naïf, j’ai été rédacteur publicitaire pendant 25 ans.
Mais n’y aurait-il pas d’autres voies ? Il y a les livres audios, de plus en plus populaires. Il existe aussi depuis peu Robert ne veut pas lire : une maison d’édition pas comme les autres, qui offre des livres à télécharger. Est-ce que ça fonctionne ? Au Japon, deux des dix best-sellers de l’année sont téléchargés sur les cellulaires.
Et puis, tant que les livres fonctionneront sans piles, ils seront difficiles à battre.