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19 décembre 2019

Mon top 13 pour 2019


Le «Diamant Noir» : bibliothèque royale de Copenhague.
Voici la liste des livres que j’ai aimé lire cette année, dans un ordre aléatoire. Pas que des nouveautés, comme vous pourrez voir.
Bibliothèque d'état de Berlin (Haus Unter den Linden)
- Paul à la maison, Michel Rabagliati, La Pastèque – son côté sombre, précis, exposé
- Pension complète, Jacky Schwartzmann, Seuil/Cadre Noir – couple improbable, jouissif, immoral
- Aux animaux la guerre, Nicolas Mathieu, Actes Sud/Babel noir – noir, pluriel, juste
- Suzanne Travolta, Élisabeth Benoit, POL — style répétitif, espionne, Montréal
- Mr Mercedes, Stephen King, Albin Michel – efficace, polar, captivant
- Le plongeur, Stéphane Larue, Le Quartanier – intense, humide, haletant
- Après la guerre, Hervé Le Corre, Rivages/noir – collabos, salauds, machos
- Café Panique, Roland Topor, Wombat – franc, coloré, alcoolisé
L'intérieur du Diamant Noir
- Les raisins de la colère, John Steinbeck, Folio – actuel, puissant, féminin
- Mémoires vives, Edward Snowden, Seuil – courageux, passionnant, essentiel
- Jours d’attente, Thomas Desaulniers-Brousseau et Simon Leclerc, La Pastèque – atmosphère, déserteur, bd
- Leurs enfants après eux, Nicolas Mathieu, Actes Sud – années 90, jeunes adultes, étés chauds
- Vos voix ne nous atteindront plus, Julien Guy-Béland, Héliotrope — nous, vraie folie, originalité
Entrée de la bibliothèque publique de Brooklyn
J'ai aussi pas mal relu Tintin. 
Bibliothèque publique de New York
J'adore visiter les bibliothèques des villes où je vais. Qu'elles soient publiques ou privées...
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The Brooklyn Art Library
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28 décembre 2018

Mon top 10 lectures 2018

(Dans un total désordre)


Le Lambeau de Philippe Lançon (Gallimard)
Tout le meilleur a déjà été dit sur ce récit troublant, érudit, bouleversant.

La vie magique de Natalie Jean (Leméac)
Parce que l’auteure ose parler du bonheur. Et que sa plume est belle.

La Serpe de Philippe Jaeneda (Juillard)
Pour le travail d’enquête, la mise en abîme de l’auteur, le personnage de Georges Arnaud, le suspense.

Mykonos de Olga Duhamel-Noyer (Héliotrope)
Plongée dans l’été, le sexe, les vacances, le soleil, les sentiments troubles. Sans détour.

Pour services rendus de Iain Levison (Liana Levi)
Un polar bien ficelé, crédible, sur fond de guerre du Vietnam. Une écriture accrocheuse, sans forcer la dose.

Une si longue impatience de Gaelle Josse (Notabilia)
Superbe récit sur la douleur d’une mère qui attend son fils.

L’Arabe du futur 3 de Riad Satouf (Allary)
J’attends le tome 4.

La supplication de Svetlana Alexievitch (J’ai lu)
Comment écrire un simple roman après ces témoignages autour de Tchernobyl ?

La Daronne de Hannelore Cayre (Métailié noir)
Un angle original, un personnage drôle et efficace. La Darone sera jouée au cinéma par Isabelle Huppert. Hâte de voir ça. Merci à Marine de la librairie Gallimard de Montréal pour cette recommandation.

L’affaire Furtif de Sylvain Prudhomme (Gallimard – L’arbalète)
Aussi mystérieux que captivant, original et dépaysant. Un voyage burlesque et poétique.
Merci à Antoine de la librairie Le Port de tête pour cette recommandation.
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15 décembre 2017

Mes 21 lectures marquantes de 2017


Voici, dans le désordre complet, les 21 livres qui m’ont le plus touché cette année - j’en oublie forcément.

Quelques statistiques sans grand intérêt :
15 Romans
11 livres écrits par des Femmes
10 livres Québécois
5 ouvrages made in France
2 recueils de Nouvelles
1 BD
1 Polar


Le Nazi et le Barbier, Edgard Hilsenrath - R

Je ne tiens qu’à un fil, mais c’est un très bon fil, Sylvie Laliberté - FQ

Taqawan, Éric Plamondon - RQ

La bête et sa cage, David Goudreault - RQ

Vernon Subutex 1, 2 et 3, Virginie Despentes - RFr

Corps sonores, Julie Maroh - FFrBD

La guerre n’a pas un visage de femme, Svetlana Alexievitch - F

La servante écarlate, Margaret Atwood - RF

Jeune homme, Karl Ove Knausgaard - R

Delete, Daphné B - FQ

La chair de Clémentine, Vincent Brault - RQ

Le jeu de la musique, Stéfanie Clermont - FQN

Les lois du ciel, Grégoire Courtois - RQ

Le palais de la fatigue, Michael Delisle - QN

Le poids de la neige, Christian Guay-Poliquin - RQ

Article 353 du code pénal, Tanguy Viel - RFr

Station Eleven, Emily St. John Mandel - RF

Dodgers, William Beverly - RP

La chambre verte, Martine Desjardins - RFQ

23 décembre 2016

Mes 16 lectures marquantes de 2016


Pas forcément des nouveautés et dans un désordre non calculé.

Pour lhumour très noir 
Moi contre les Etats-Unis dAmérique de Paul Beatty (Cambourakis)

Pour lécriture magnifique
Imago de Natalie Jean (Leméac)

Pour l’intelligence artificielle
Ada d’Antoine Bello (Gallimard)

Pour le style et la dureté
Grossir le ciel de Franck Bouysse (Livre de poche)

Pour le bonheur de lire
La succession de Jean-Paul Dubois (L’Olivier)

Pour le trouble
Histoire de la violence dÉdouard Louis (Seuil)

Pour la femme qui prend la mer
Le grand marin de Catherine Poulain (LOlivier)

Pour labsence de pudeur
Un homme amoureux de Karl Ove Knausgaard (Denoël)

Pour un polar historique captivant
Et ils oublieront la colère dElsa Marpeau (Série Noire)

Pour les gentils et méchants pauvres
Le chemin sarrêtera là de Pascal Dessaint (Rivages)

Pour le Québec côté noir
Sans terre de Marie-Ève Sévigny (Héliotrope)

Pour lappétissante mise en bouche
Le gourmet solitaire de Jiro Taniguchi (Casterman)

Pour la réflexion sur la mémoire
Un présent infini de Rafaële Germain (Nouveau projet)

Pour la beauté
Louis parmi les spectres de Fanny Britt et Isabelle Arsenault (La Pastèque)

Pour le style, les personnages et tout
Lazy bird dAndrée A Michaud (Québec Amérique)

Ma plus grosse déception
Envoyée spéciale de Jean Échenoz (Minuit) - Tant de talent gaspillé dans une histoire qui sent la recherche Wikipédia et le n’importe quoi.

20 septembre 2015

Lectures estivales


Cet été, jai lu et jai aimé :

Les producteurs dAntoine Bello (Gallimard). La théorie des complots revue par une organisation secrète qui œuvre pour le bien de lhumanité. Troublant, dérangeant, réussi.

La fille dans le train de Paula Hawkins (Sonatine). La nouvelle reine du domestic crime frappe très fort pour son entrée en matière.

Du sang sur la glace de Jo Nesbo (Gallimard). Un court polar du maître norvégien, aussi fort que froid.

Suréquipée de Grégoire Courtois (Quartanier). Une auto 100% organique est lunique témoin de la disparition de son propriétaire. Témoignage troublant, crédible, futuriste.

Carnets de thèse de Tiphaine Rivière (Seuil). Une Bd comme son nom lindique. Drôle, pathétique, libérateur.

Chroniques du Centre-Sud de Richard Suicide (Pow pow). La vision dun quartier montréalais par un bédéiste qui y vit. Impitoyable, hilarant, percutant.

Aurais-je sauvé Geneviève Dixmer ? de Pierre Bayard (Minuit). Après Aurais-je été résistant ou bourreau ? un nouvel essai réussi. Des réponses, des questions, du bonheur.

...

30 décembre 2013

Montréal lu par...


À mon arrivée à Montréal en octobre 1992, je me suis rendu, sur les bons conseils de mon hôtesse Marika, à la Boite Noire sur St-Denis pour louer la cassette de Montréal vu par : un film à sketches réalisé par Denys Arcand, Michel Brault, Atom Egoyan, Jacques Leduc, Léa Pool et Patricia Rozema. Javoue que je ne men souviens de rien de ce film, mais lexercice mavait plu. La diversité des points de vue sur une ville mintéresse, surtout quand ceux-ci proviennent détrangers.

En 2013, jai eu le plaisir de lire deux polars qui présentent deux points de vue sur Montréal. Jai beaucoup aimé lun et adoré lautre.
  Dernière Nuit à Montréal est le premier roman de la Canadienne Emily St. John Mandel. Lhistoire est contemporaine. Toute la seconde partie du livre se situe à Montréal, surtout dans le Centre-Ville et le Vieux-Montréal. Lauteur exploite lantagonisme franco-anglais, souvent avec excès, mais nous sommes dans un polar. Les Québécois ny apparaissent pas sous leur meilleur jour, mais lidée de placer un anglophone dans un univers hostile fonctionne. Lécriture de St. John Mandel est travaillée, stylée et ses personnages sont fouillés. Jai suffisamment aimé pour avoir envie de lire son deuxième livre : On ne joue pas avec la mort.

The Main de Trevanian se passe au début des années 70, sur le fameux boulevard Saint-Laurent. On suit le lieutenant Lapointe dans son quotidien de flic de quartier. Un policier aux méthodes rudes, mais efficaces. La description des lieux, des habitants et de lambiance est fabuleuse. On sent très bien la pauvreté des jeunes immigrants, la mixité entre Canadiens français, Portugais, Juifs, Italiens et Américains (des déserteurs de la guerre du Vietnam). Lécriture de Trévanian est fluide, profonde, intelligente. Sa connaissance des lieux et de la culture est excellente et bien utilisée. Lintrigue prend tout son temps pour sinstaller, suivant les méandres des ruelles du quartier que lon parcourt à pied avec Lapointe. Je vous recommande chaudement The Main.
Très bonne critique de Morgane Marvier ici.
Cette vieille couverture en espagnol est fabuleuse, car l'illustrateur semble avoir confondu Montréal et Harlem.
Celle-ci aussi a de la gueule.


28 octobre 2013

C'est quoi un roman?


Qu’est-ce qu’un roman? La définition du Petit Larousse est longue et précise : «Œuvre littéraire, récit en prose généralement assez long, dont l’intérêt est dans la narration d’aventures, l’étude de mœurs ou de caractères, l’analyse de sentiments ou de passions, la représentation, objective ou subjective, du réel.»
Pourtant, je me suis posé la question en lisant POMME S d’Éric Plamondon. Il est bien écrit sur sa couverture : ROMAN. Mais sa forme se détourne d’un récit classique.

J’ai adoré ce livre, troisième d’une trilogie tournant autour de 1984. Dans Pomme S, il est question de Steve Jobs. 
Le bouquin est construit en 113 chapitres de quelques lignes ou quelques pages. Chacune des entrées pouvant avoir un lien avec Jobs, Apple, le Macintosh, l’informatique, 1984… est explorée avec intelligence, finesse et humour. L’écriture est un bonheur. On apprend plein de choses inutiles, mais qu’on aime savoir. J’ai savouré chaque partie de Pomme S. Ça m’a bien sûr ramené à ma nouvelle intitulée Pomme Z, publiée dans le recueil Du cyan plein les mains.

Mais ce puzzle est-il un roman pour autant? J’en doutais jusqu’au chapitre 105, justement intitulé «Quel est le rapport?» Éric Plamondon y donne la réponse : «Le rapport, c’est que tous ces objets et tous ces gens font partie de la même histoire.»
Alors, oui, Pomme S est un roman. Excellent, même.

01 avril 2013

3 romans américains

Le Diable, tout le temps
Nommé meilleur livre de l’année 2012 par le magazine Lire, le roman de Donald Ray Pollock mérite amplement ce titre. Ici, on parle de littérature de haute volée, dans les sphères de Cormac Mc Carthy. L’écriture est superbe, très dure, sans filtre. L’histoire suit les parcours du côté des pauvres, des paumés de la campagne de l'Ohio. Ça râpe et ça dérape. Un grand livre.
Pike 
Ce premier roman de Benjamin Whitmer est très brutal, très noir, très américain, très glaçant, très dérangeant, très direct. Donc très bon.
La vérité sur l’Affaire Harry Quebert
Le best-seller de Joël Dicker a été écrit en français, par un Suisse, mais il est 100 % américain. L’écriture volontairement simple, New York et le New Hampshire, les personnages, l’intrigue : tout y est. On tourne les pages sans pouvoir s’arrêter et je comprends pourquoi les Français l’ont adoré, car il y a là aussi tous les clichés qu’on adore : le jeune écrivain surdoué face à l’angoisse de la page blanche, le vieil écrivain célèbre qui cache un secret, l’adolescente mystérieusement disparue... Il y a du Roth et du Lolita. J’ai trouvé que la multiplication des points de vue était de trop, comme certaine coïncidences. Mais ne boudons pas notre plaisir, car c’est extrêmement bien ficelé et on ne peut pas le lâcher avant la fin des 650 pages.
On peut écouter ici une longue entrevue de l’auteur à l’émission airelibre.tv



05 janvier 2013

3 lectures pour bien commencer l'année


Les Apparences de Gillian Flynn.
J'ai abordé ce 3e roman avec une pointe d'angoisse: serait-il à la hauteur des deux premiers livres de cette auteur que j'adore? Ça démarre plus lentement, mais ça vous prend pareil. Le suspens est bon, mais surtout, les personnages sont si vrais et si fourbes. La description de ce jeune couple américain, les réflexions des uns, les jugements hatifs des autres, la vie en province... Aucune déception, même si c'est moins fort que Les Lieux sombres.

Toutes mes solitudes! de Marie-Christine Lemieux-Couture
Ce premier roman est publié aux éditions de Ta Mère. Il s'agit d'un «road book» : l'histoire de deux Québécois qui suivent la transcanadienne jusqu'en bici, avec son lot de rencontres bigarrées. J'ai adoré l'écriture crue et cultivée. Ça ne cache rien, c'est sans retenue, mais sans facilité non plus. Très recommandé. Seul bémol infime: la dédicace que m'a faite l'auteure n'est vraiment pas à la hauteur de son style. Excellente critique ici.

La théorie du panda de Pascal Garnier
Un livre après l'autre, sans me presser, je déguste l'oeuvre de Pascal Garnier. Dans ce court roman noir, on retrouve quelques thèmes récurrents: la solitude, l'errance, la rencontre entre paumés. L'humour n'est (presque) pas au rendez-vous, comme d'autres fois; c'est plutôt très pessimiste, mais toujours superbe.






27 novembre 2012

3 lectures et une petite déception


Coupables de Ferdinand von Schirah (Gallimard)
C’est le deuxième recueil de nouvelles de cet avocat allemand, suite à son excellent Crimes.
On y retrouve sa plume glaçante et réaliste dans ces quinze histoires où les coupables sont parfois pardonnables (ADN), où l’avocat débutant découvre la terrible réalité de son métier (Fête communale)... Von Schirah captive avec ses faits divers, car la brutalité et la bizarrerie du quotidien deviennent fascinantes quand il les raconte.
Et c’est rassurant de voir un recueil de nouvelles remporter un tel succès international.

Terre des cons de Patrick Nicol (La Mèche)
Une novella qui se présente comme le premier roman inspiré du printemps érable.
L’auteur mêle fiction et réalité dans un texte sans complaisance sur les quarantenaires qui doivent bien admettre qu’ils sont devenus des vieux cons. Un très beau style qui ne tombe pas dans l’enflure. Des réflexions sur la culture et l’âge qui ont fait mouche chez le cinquantenaire que je suis. J’ai déjà envie de le relire.

14 de Jean Echenoz (Minuit)
J’adore Echenoz. C’est un des très rares auteurs dont j’ai lu tous les livres. Ce roman de 124 pages écrites en gros caractère raconte le parcours de cinq amis qui partent pour la Grande Guerre. On retrouve le style magnifique d’Echenoz, ses ambiances, son humour. Mais où est l’histoire - la petite, pas la grande? Le parcours de ces conscrits semble un prétexte pour écrire. J’avoue que je suis resté sur ma faim.

19 septembre 2012

Storyteller

Je suis un lecteur comme les autres. En tant qu’auteur de romans noirs, j’aime lire des polars, mais je ne lis pas que ça. Je ne suis pas un grand fan des séries policières avec le même détective alcoolique qui a une vie de famille compliquée. J’apprécie, mais quand j’en ai lu un, je passe à un autre auteur.
Il y a, bien sûr, des écrivains de littérature noire que j’adore : Brian Evenson, Gillian Flynn, Donald Westlake, Dennis Lehane et plein d'autres.

Avec des milliers de titres en circulation, il y a forcément beaucoup de polars qui se ressemblent.  
Et puis de temps en temps, l'un d'eux se démarque. Je lis un roman d’un auteur que j’ignorais et je suis carrément jaloux.

C’est le cas de Storyteller de James Siegel. D’emblée la prémisse m’a plu : c’est l’histoire d’un journaliste américain, banni pour avoir inventé le contenu de dizaines de reportages. Ce type n’est plus crédible nulle part. Bien sûr, il va tomber sur une affaire énorme qu’il voudra raconter. L’idée est brillante et surtout, le livre l’exploite jusqu’au bout, avec une logique parfaite. La narration est à la première personne et la narration cynique est un bonheur. Je ne peux pas en dire plus.
Chaudement recommandé par mézigue.

10 août 2012

Just Kids

Dans cette biographie, Patti Smith raconte son arrivée à New York à 20 ans, sa rencontre avec Robert Mapplethorpe et tout le cheminement avec lui. De Brooklyn au Chelsea Hotel, on suit leur parcours pour devenir artistes. 
Ils sont pauvres, jeunes et beaux dans les 70’s. 
Patti Smith, 1976 ©Mapplethorpe
Le texte est généreux, simple, sensible. Son amour et son admiration pour Mapplethorpe sont splendides.
On y côtoie Janis Joplin, Burroughs, Jimmy Hendricks, Sam Shepard, Andy Wharol... Les ¾ du bouquin se situent avant que Patty Smith ne commence à chanter. On assiste vraiment à l’éclosion de leurs talents: dessins, photos, poèmes, bijoux... Sa passion pour Rimbaud est omniprésente.
Je recommande aussi ce livre comme une balade dans la grosse Pomme (merci Geneviève Thibault). 
Un plaisir ne venant jamais seul, j’ai acheté le dernier disque de mme Smith : Banga.  Un grand bonheur à la hauteur des anciens Horses et Easter.
Et pour finir, on annonce sa visite à Montréal en novembre, en compagnie de Neil Young, rien de moins.
Fan, moi?