30 septembre 2011
L'exquise, le livre
J'ai déjà parlé ici et ici de ce projet de roman écrit par 80 auteurs de polars: L'exquise nouvelle, auquel j'ai participé l'an passé.
Et bien voilà que le livre va sortir, préfacé par deux participants: Franck Thilliez et Laurent Scalèse.
La couverture ci-dessus n'est pas la vraie, car mon nom n'y sera pas si gros. Pour les Français, un lancement est prévu est le 29 octobre, ici:
InterCaves
52 Avenue Aristide Briand,
93160 Noisy-le-Grand
Accueil des lecteurs à partir de 19h, fermeture des portes 22h.
Dégustation de chinon et de charcuterie et bonne humeur.
Moi qui avais lancé l'idée du chinon dans ma partie, je suis bien heureux de le retrouver à la fin du livre. Je ne serai pas au lancement, mais je boirai un verre à votre santé.
Détails ici et là.
05 septembre 2011
Ma dystopie
Hier matin, j'ai lu cet article intéressant dans Slate, sur la nouvelle tendance en littérature pour adolescents: la dystopie.
Ce mot est inconnu dans Antidote et sur le Grand dictionnaire terminologique de l'OQLF. Heureusement, il y a Wikipédia pour nous donner la réponse: «Une dystopie — ou contre-utopie — est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur et contre l'avènement de laquelle l'auteur entend mettre en garde le lecteur. »
Les exemples cités sont éloquents: 1984, Le meilleur des mondes, Farenheit 451...
Originaires des USA, la série Hunger games pour ados est un énorme succès planétaire qui décrit un monde où l'on organise des jeux mortels pour survivre.
En lisant l'article, j'ai eu soudain une révélation: j'ai déjà écrit une dystopie sans le savoir. Mon roman pour adolescents intitulé Les voleurs d'espoir, publié en 2001 à La courte échelle, décrit un Québec couvert à l'année par le verglas, vivant sous un régime autoritaire et souffrant d'un problème terrible. À 14 ans, Hugo, mon héros, est le plus jeune des Québécois. Aucun enfant n'est né depuis sa naissance. Las de porter le fardeau du benjamin, il décide de mener son enquête en visitant le réso où il se déplace virtuellement.
Aux dernière nouvelles, ce livre s'est vendu à 2461 exemplaires. Il a déjà été à l'étude dans quelques écoles secondaires.
J'étais fier de ma trouvaille de ce monde manipulé où un génocide lent était en action.
En 2006, le superbe film Children of men d'Alfonso Cuaron exploite le même filon d'une planète où les femmes sont toutes devenues stériles. À sa sortie, j'ai découvert que le scénario était une adaptation du roman Les fils de l'homme de P.D. James, publié en 1993.
Et moi qui pensais être original!
Hormis l'idée de base, les deux histoires sont complètement différentes. Mon héros est un adolescent rebelle qui ira de surprise en surprise jusqu'à découvrir pourquoi et comment les Québécoises n'accouchent plus. Il y est question d'indépendance, de langue française, de l'hiver et d'un certain accent...
Hier soir, en visite à la succursale Renaud-Bray à côté de chez moi, je jette, comme d'habitude, un coup d'oeil sur la table des nouveautés en littérature jeunesse. Et qu'y vois-je? Quatre exemplaires des Voleurs d'espoir au milieu des piles de best-sellers.
Je me demande encore ce qu'ils font là.
J'ai toujours voulu écrire une suite aux Voleurs d'espoir. Après 2024, j'aimerais aller visiter 2034. Un jour, peut-être...
Ce mot est inconnu dans Antidote et sur le Grand dictionnaire terminologique de l'OQLF. Heureusement, il y a Wikipédia pour nous donner la réponse: «Une dystopie — ou contre-utopie — est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur et contre l'avènement de laquelle l'auteur entend mettre en garde le lecteur. »
Les exemples cités sont éloquents: 1984, Le meilleur des mondes, Farenheit 451...
Originaires des USA, la série Hunger games pour ados est un énorme succès planétaire qui décrit un monde où l'on organise des jeux mortels pour survivre.
En lisant l'article, j'ai eu soudain une révélation: j'ai déjà écrit une dystopie sans le savoir. Mon roman pour adolescents intitulé Les voleurs d'espoir, publié en 2001 à La courte échelle, décrit un Québec couvert à l'année par le verglas, vivant sous un régime autoritaire et souffrant d'un problème terrible. À 14 ans, Hugo, mon héros, est le plus jeune des Québécois. Aucun enfant n'est né depuis sa naissance. Las de porter le fardeau du benjamin, il décide de mener son enquête en visitant le réso où il se déplace virtuellement.
Aux dernière nouvelles, ce livre s'est vendu à 2461 exemplaires. Il a déjà été à l'étude dans quelques écoles secondaires.
J'étais fier de ma trouvaille de ce monde manipulé où un génocide lent était en action.
En 2006, le superbe film Children of men d'Alfonso Cuaron exploite le même filon d'une planète où les femmes sont toutes devenues stériles. À sa sortie, j'ai découvert que le scénario était une adaptation du roman Les fils de l'homme de P.D. James, publié en 1993.
Et moi qui pensais être original!
Hormis l'idée de base, les deux histoires sont complètement différentes. Mon héros est un adolescent rebelle qui ira de surprise en surprise jusqu'à découvrir pourquoi et comment les Québécoises n'accouchent plus. Il y est question d'indépendance, de langue française, de l'hiver et d'un certain accent...
Hier soir, en visite à la succursale Renaud-Bray à côté de chez moi, je jette, comme d'habitude, un coup d'oeil sur la table des nouveautés en littérature jeunesse. Et qu'y vois-je? Quatre exemplaires des Voleurs d'espoir au milieu des piles de best-sellers.
Je me demande encore ce qu'ils font là.
J'ai toujours voulu écrire une suite aux Voleurs d'espoir. Après 2024, j'aimerais aller visiter 2034. Un jour, peut-être...
02 septembre 2011
Changez de position
Illustration: l'inimitable Alain Pilon
Mes chroniques dans le magazine Infopresse se font plus rares. Voici donc la dernière parue à ce jour, toute fraîche, toute chaude. Il y est question des positionnements que les agences de pub adoptent pour se démarquer de leurs concurrentes. Je me suis servi de citations réelles pour me moquer à ma manière de ces drôles de théories qui se contredisent souvent. Ou ne veulent pas dire grand chose...
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