24 avril 2011

Questions pour un auteur (2)

Mes ateliers dans les écoles sont finis pour la saison.

Voici quelques bonnes questions posées par les élèves :

- C’est vous qui avez écrit Pierre et le Loup ?

- Vous avez quel âge ?

- Est-ce qu’Agata Christie sera au salon du livre de Montréal ?

- Pourquoi la poupée de Julia s’appelle Cervelle ?

- Vous pouvez me mettre dans votre prochain livre ?

- Vous pouvez nous parler en anglais ?

- C’est vous, André Marois ?

- Vous êtes venu de Montréal spécialement pour nous rencontrer ?

- Où est-ce qu’on peut acheter vos romans ?

- Vous allez écrire des romans policiers toute votre vie ?

- Vous avez déjà tué vos enfants dans vos livres ?

- Vous connaissez Michèle Marineau ?

- Vos livres, vous pouvez nous les donner ?

- Quel âge ont vos enfants, maintenant ?

- Est-ce qu’à la fin, on va savoir qui est la coupable ?

- On peut les regarder, vos livres ?

23 avril 2011

Mesures de guerre vs Nuit blanche

Dans le dernier numéro du magazine Nuit blanche, Laurent Laplante signe un article sur la littérature traitant d'Octobre 1970: «Octobre 70 en auberge espagnole.»
Il parle ainsi de Mesures de guerre:
«Heureuse initiative et défi relevé: deux petits livres racontent Octobre 1970 aux jeunes d'aujourd'hui. André Marois avec Mesures de guerre songe à ces enfants qui, à dix, onze ou douze ans, s'intéressent aux hockey-bottines plus qu'aux échanges politiques...»

21 avril 2011

Tab'arnaques vs Toronto

Sous le titre évocateur «Des tabarnaks de bonnes nouvelles!», Paul-François Sylvestre dit tout le bien qu'il pense du notre recueil Tab'arnaques, dans L'express - l'hebdo des francophones d'Ontario.

Extrait: «Luc Baranger et André Marois ont plusieurs ouvrages à leur actif, respectivement 13 et 24. Ils ont uni leur talent et leur verve surtout pour nous offrir un recueil de 13 nouvelles décapantes, dont une à quatre mains. Dans ce recueil intitulé Tab’arnaques, arnaqueurs et «pigeons» en tout genre se côtoient pour notre plus grand plaisir. La triste nouvelle, c’est que plusieurs de ces histoires sont basées sur des faits véridiques....»

Il souligne avec justesse combien «Baranger excelle dans l’art de résumer tout un pan de vie en quelques lignes finement ciselées et de tirer une conclusion parfois assez crue.»

20 avril 2011

Petit Feu vs Elle Québec

Dans le dernier numéro d'Elle Québec, Danielle Laurin signe cette critique de mon recueil Petit Feu :
«... L'auteur rassemble ici, dans un recueil solo, 23 histoires où la mort frappe. Qu'on évolue dans un milieu tout ce qu'il ya de glamour ou qu'on baigne dans un univers très, très louche, elle veille, elle fauche. Parfois, un simple billet pour assister à un show d'Arcade Fire à Montréal peut pousser quelqu'un à commettre le pire. Mordant, l'humour noir de Marois.»

Ainsi que deux autres critiques sur des recueils récemment parus à Montréal. La tendance est très nouvelle, ce printemps.

16 avril 2011

9 ans vs Spehner

On n’a pas beaucoup parlé de 9 ans, pas peur dans les médias, mais je peux comprendre pourquoi. J’ai beaucoup publié en 2010-11 et le format novella est atypique. Ceci dit, voici une très bonne critique signée Norbert Spehner, publiée dans le supplément en ligne de la revue Alibis n’38, intitulé «Encore dans la mire».

Extrait : «... Disons-le d’emblée : dans cette histoire, les péripéties n’ont pas vraiment d’importance. Il pourrait arriver n’importe quoi, ou presque, on aimerait quand même le récit de ce gamin à la fois naïf et très terre à terre, doté d’un grand sens pratique, à la fois humoriste malgré lui et philosophe en culottes courtes, qui jette sur le monde qui l’entoure un regard à la fois candide et empreint d’une certaine sagesse. Ici, tout est dans l’écriture, faussement simple (phrases courtes, vocabulaire limité de gamin de neuf ans, syntaxe de base). L’auteur réussit le tour de force d’adapter son style humoristico-acide d’adulte (style acide maroisique) au langage et à la vision du monde d’un gamin de neuf ans. Et ça fonctionne… On se prend au jeu dès les premières lignes et le gamin nous entraîne dans ce récit original, dramatiquement drôle, qu’on savoure à chaque page... »


Dans le même Encore dans la ligne, une critique de Tab'arnaques pas piquée des vers.

06 avril 2011

En mai, en avril


Couverture et cabochons: Alain Pilon

Voici donc En mai, fais ce qu’il te plaît, deuxième petit polar à saveur historique, publié dans la collection Boréal junior. Il fait suite à Mesures de guerre, même si je l’avais écrit avant.


Après les événements d’octobre 1970 au Québec, nous reculons en mai 1968 dans la banlieue parisienne, à Thiais (Val de Marne). C’est la première fois que je revisite ma jeunesse française, tous mes autres livres se déroulant à Montréal.


Le contexte est très inspiré de ma famille. Le sentier des Orvilliers que je décris était notre terrain de jeu préféré. Aujourd’hui, il est assez large pour que les voitures y circulent...

L’histoire est celle de Christian dont le père est policier et les grandes sœurs en grève au lycée. Ils se retrouvent dans la journée chacun d’un côté des barricades et le soir, autour de la même table. Dans ce contexte qui lui échappe, Christian prête main forte à un type poursuivi par deux malfrats. On verra comment « l’esprit de Mai 68 » lui soufflera une solution définitive à son problème.

Le livre sera en librairie le 14 avril.


Pour le 3e polar de cette série, je reviendrai au Québec, mais en 1918.