Écrire est un plaisir solitaire, un besoin. Je viens de finir mes
activités scolaires et je replonge avec impatience et inquiétude dans l’écriture. J’ai un projet de roman pour adolescents en cours. J’espère être à la hauteur de mes envies.
Mais pour répondre à ma question, j’écris aussi pour ces moments inattendus où
je découvre qu’un livre a
touché des lecteurs. Ce qui est particulièrement le cas de notre roman Le Voleur de sandwichs. Quand je dis notre, je parle de Patrick Doyon,
évidemment.
Exemple 1 : recevoir une grande
enveloppe remplie de cartes de jeunes lecteurs qui racontent ce que contient
leur boîte à lunch, qui expliquent entre qui ils s’assoient pour le dîner et qui a préparé leur sandwich préféré. Lorsque
la professeure de cette école de NDG - où je ne suis jamais allé - explique que
ce sont des élèves allophones et en difficulté, je suis sincèrement ému.
Exemple 2 : assister au spectacle Tapis
rouge pour jeunes lecteurs ce matin à la maison de la culture Frontenac. Quel
bonheur de voir ces enfants jouer des extraits de leurs livres préférés. Une
fois de plus, le Voleur de sandwichs fut à l’honneur.
Exemple 3 : pour la première fois, je me
retrouve dans le classement des livres préférés des clubs de lecture avec Communication Jeunesse. Savoir qu’on est lu
et apprécié : que demander de plus à la vie d’un écrivain ?
Exemple 4 : la librairie Monet décide de
faire une animation autour de notre Voleur lors de son salon polar. C’est la joie.
Voilà pourquoi j’écris : pour toucher, pour partager, pour recevoir aussi.
J’ai l’été devant moi pour m’y replonger. On verra bien.