14 avril 2009

Bordeaux, le retour


Après une présentation à la bibliothèque de Toulenne, me voici de retour à Bordeaux, dans le quartier de la Grosse Cloche, en face du bar L'Apollo.

Il était temps que je remette ma casquette d'écrivain.

09 avril 2009

Questions pour un auteur


Un élève de seconde de Mont-de-Marsan : «Pourquoi tous ces mots en italique dans Les Allergiks
Moi : «Parce que bum, piercing, tough et flyer sont des mots anglais. Je les utilise car ils sont difficilement, ou pas du tout, remplaçables. De plus, leur emploi se justifie pleinement dans un dialogue. Il faut que ça sonne juste. Par contre, ce sont des termes étrangers et l’on doit les écrire comme tel, en italique. Vous savez, au Québec, on parle français.»

Une lectrice de Langon : «Que signifie kétaine ?»
Une autre : «Et magané, blonde, plate, dépanneur ?»
Moi : «Demandez à Fred Vargas.»

Un lecteur de Langon : «Avez-vous lu les grands classiques français ?»
Moi : «Non, mais j’ai dévoré Jean Echenoz, Boris Vian et Jean Vautrin.»

Un élève du LEA de Pessac : «Comment avez-vous fait pour vous faire des amis à Montréal ?»
Moi : «... Hum... Bonne question.»

08 avril 2009

Langon, prise 1


Le château Garros à Langon
Mardi 7 avril, il pleut. Je pars avec Christophe Dupuis de la librairie Entre Deux noirs, pour deux animations. La première à la Caisse de Dépôts et Consignations de Bordeaux, une bibliothèque sur un lieu de travail, c’est inhabituel. Le public est sympathique, un brin gêné.
Puis retour à la bibliothèque de Langon pour la seconde rencontre avec un club de lecture pas vraiment versé dans le genre policier. Cette fois-ci, mes livres ont été lus et décortiqués. On m’attend avec mille questions, c’est passionnant et agréable. Ça se finit avec les élus, des dédicaces, du vin blanc («sec ou liquoreux ?») et des bouchées. Que demander de plus à la vie ?

Saint-Macaire


Saint-Macaire
Lundi 6 avril, début de ma résidence à Langon au terme de six jours à Bordeaux au salon Les Escales du Livre. Après une nuit chez Christophe et Fred dans le superbe village de Saint-Macaire, je rejoins une chambre dans le château Garros, en plein cœur de cette sous-préfecture.
Soudain, je suis seul, sans Internet. Ça faisait longtemps, j’en avais envie.
Je m’installe et je commence à taper une histoire qui me trotte dans la tête depuis décembre. Un conte noir. Les fenêtres sont grandes ouvertes, les enfants crient dans la cour de récréation en bas ou jouent au rugby sur le stade en face. J’écris en me trouvant mauvais, comme bien souvent. Qu’importe, mon histoire progresse, je me relis à voix haute, corrige, continue. Des ouvriers cognent à ma porte : ils ont branché la télévision dans la cuisine commune. Merci, au revoir.
À midi, je dîne dans la cantine de l’école primaire. Des gamins me questionnent : «Vous êtes un maître ?». Hum, pas vraiment.
À 19 h, j’ai rédigé huit pages, un record que je n’avais pas atteint depuis une éternité. Je me sens mieux. Je sors visiter la ville. Tous les commerces sont fermés.

Bordeaux, prise 6


Olivier Adam et une bourgeoise dans son jus.

04 avril 2009

Paranoïa collective


Épisode 11 des Allergiks.
L'épilogue approche, mais rien n'est joué...

Bordeaux, prise 5


Pas banal et banal sont dans un bateau.

Alain Juppé flou et Luc Baranger perdu.

Au royaume du polar, la concurrence est rude.

02 avril 2009

Bordeaux, prise 4


Montesquieu et les paparazzi.


Un faux cheval mort et de vrais cayoux artistiques.

Deux publicités pour l'Aquitaine.

Québécois à feuilleter


Texte et photo de Willy Dallay
Je suis dans le quotidien Sud Ouest de ce matin, avec un papier sur ma présentation d'hier à l'Erea de Pessac.
Ça commence ainsi: «Recette du feuilleté de feuilleton à la Québécoise : un zeste d'Internet, un nappage manga sur les deux premières pages, un gros coeur de littérature, un soupçon de suspense ; ne pas hésiter à picorer dans sa famille, des idées de personnages...»
L'article de Willy Dallay est lisible en intégral ici.

01 avril 2009

Bordeaux, prise 3


Une drôle de belle tour.

Un chien inoffensif et une scène de crime fictive.

Une table avant de parler et une autre après avoir bu («Le blanc, c'est pour les femmes»).


Un banc peu accueillant et une classe de LEA sympathique.