Les critiques de Bienvenue à Meurtreville sont plutôt contrastées.
Dans La Presse, Norbert Spehner me donne
quatre étoiles et ne boude pas son plaisir : «Bienvenue
à Meurtreville est un court récit tout droit sortie
de l'imagination retorse d'André Marois, qui manie un humour noir férocement
jouissif. Cette singulière variation sur le thème éculé du tueur en série est
particulièrement originale et réussie. Un plaisir de lecture tout à fait
coupable!»
À l’émission Salut Bonjour sur TVA,
Chrystine Brouillet a aussi beaucoup aimé : «L’humour noir à son meilleur!
Une intrigue qui se tient parfaitement, un cadre bucolique inusité, des
personnages truculents : un résultat absolument réjouissant!»
Sur le blogue Sang d’encre Polars, Michel
Dufour est lui aussi très heureux de sa lecture : «Partant de ces prémisses
simples, Marois compose une jolie histoire de solidarité et de sang. Pas de
plongée dans les profondeurs de la psyché, pas d’analyse sociologique
structuralo-dialectique, pas de déviance sadomasochiste qui favorise
l’insomnie. Marois a une idée et il la développe avec cohérence et une grande
force d’attraction; un petit nombre de personnages importants s’y greffent
naturellement; puis, on a l’impression que l’histoire se déroule toute seule. À
la sortie du livre, nous ne sommes peut-être pas plus savants, mais nous avons
passé un sacré bon moment.»
Enfin - je gardais le pire pour la fin -
dans Le Devoir, Michel Belair n’est vraiment pas d’accord avec ses collègues.
Il m’assassine, me flingue à bout portant, ne trouvant aucun humour dans cette
idée de roman noir. Il ne m’accorde aucune circonstance atténuante. Quand la
critique est à ce point négative, est-ce signe que le livre ne laisse pas
indifférent?
À méditer.
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