En 1999, j’ai écrit un roman de science-fiction pour adolescents, qui se déroulait au Québec, 25 ans plus tard: en 2024, donc. Nous y voici.
Les Voleurs d’espoir fut publié en 2001, puis republié en 2013.
Pour l’écrire, j’avais dressé une liste de quelques traits marquants du Québec: l’hiver, le français, le désir d’indépendance, la faible natalité, puis je les avais tous exagérés à l’extrême.
Influencé par le référendum de 1995 et la crise du verglas de 1998, j’avais donc imaginé un hiver permanent, un Québec indépendant 100% francophone et une natalité nulle avec un héros de 14 ans : Hugo, le dernier-né des Québécois. Un ado en quête de justice au cœur d’un réso virtuel.
Sans le savoir, j’avais écrit une dystopie.
Seul bon point dans mon anticipation : la natalité continue de baisser. Pour le reste, on peut dire que je me suis bien planté dans mes projections. La défense du français au Québec est une lutte toujours à refaire. L’indépendance n’est plus une priorité. Et la planète de 2024 se réchauffe plus que jamais.
Je me suis rattrapé dans le roman suivant : Les Voleurs de
mémoire qui remporta le Prix des Libraires.
Le Québec de 2039 y est devenu un immense désert…
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