Pascale Raud signe une critique de La Fonction très
intéressante dans le dernier numéro de la revue Solaris. J’étais un habitué de sa
consoeur la revue Alibis, qui fait
dans le polar. Me voici dans la science-fiction, avec raison.
Le papier commence ainsi : «La
Fonction m’a surprise, je dois l’avouer. Ce n’est pas la
première fois que je lis du André Marois, et il m’a habituée à un style fleuri,
plein de « jeux de mots », d’humour noir et de cynisme. Dans La Fonction,
le style de Marois est plus « sage », mais... le roman n’en est pas moins
intéressant, au contraire.»
Ainsi donc, je suis perçu comme un auteur plus
drôle que noir.
La critique s’achève de la sorte : «J’ai
beaucoup aimé ce roman. C’est un genre de science-fiction qui n’a pas besoin de
beaucoup d’effets spéciaux pour atteindre sa cible. Un seul et unique élément
de notre réalité est changé, et voilà que de nombreuses questions essentielles
en découlent. Les personnages de Franck et de Rosa sont à la fois complexes et
touchants, et vivent leur humanité comme ils le peuvent. André Marois décrit
leurs hésitations, leur mal-être, leurs questionnements, avec subtilité et
nuances : rien n’est tout blanc ou tout noir, mais plutôt gris, à l’image de
ces choix que l’on est obligé de faire au quotidien, sans réellement savoir où
cela va nous mener. Mais, au fond, n’est-ce pas ça, la vie, avoir le choix ?»
Voilà qui fait ma journée, comme dirait Clint.
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