21 octobre 2013

Science-fonction



Pascale Raud signe une critique de La Fonction très intéressante dans le dernier numéro de la revue Solaris. Jétais un habitué de sa consoeur la revue Alibis, qui fait dans le polar. Me voici dans la science-fiction, avec raison.
Le papier commence ainsi : «La Fonction m’a surprise, je dois l’avouer. Ce n’est pas la première fois que je lis du André Marois, et il m’a habituée à un style fleuri, plein de « jeux de mots », d’humour noir et de cynisme. Dans La Fonction, le style de Marois est plus « sage », mais... le roman n’en est pas moins intéressant, au contraire.»
Ainsi donc, je suis perçu comme un auteur plus drôle que noir.
La critique s’achève de la sorte : «J’ai beaucoup aimé ce roman. C’est un genre de science-fiction qui n’a pas besoin de beaucoup d’effets spéciaux pour atteindre sa cible. Un seul et unique élément de notre réalité est changé, et voilà que de nombreuses questions essentielles en découlent. Les personnages de Franck et de Rosa sont à la fois complexes et touchants, et vivent leur humanité comme ils le peuvent. André Marois décrit leurs hésitations, leur mal-être, leurs questionnements, avec subtilité et nuances : rien n’est tout blanc ou tout noir, mais plutôt gris, à l’image de ces choix que l’on est obligé de faire au quotidien, sans réellement savoir où cela va nous mener. Mais, au fond, n’est-ce pas ça, la vie, avoir le choix ?»
Voilà qui fait ma journée, comme dirait Clint.

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