Je lis toutes sortes de livres depuis que je
suis parti de Montréal. En fait, je lis ce que je peux. Dernièrement, j’ai
surtout emprunté des livres électroniques à la Grande bibliothèque et leur
(in)disponibilité m’amène à me plonger dans des romans que je n’aurais
peut-être jamais ouverts autrement. À tort, évidemment.
Depuis que je suis à Berlin, j’essaie de me
couler dans la littérature d’inspiration locale, mais ce n’est pas si simple.
J’ai découvert une très bonne librairie
française : Zadig, sur Linienstrasse, où j’ai acheté L’espion qui venait du froid. Ce classique de John Le Carré publié
en 1963 nous ramène en pleine guerre froide, des deux côtés du mur. Je me suis
régalé, même si je ne suis pas un fan d’espionnage.
Ensuite, j’ai attaqué L’Escorte d’Anne Secret. Je connaissais un peu cette auteure pour
avoir lu Moskova, une novella publié par
Atelier In8 - après l’avoir croisée à la Maison de la Presse de Richelieu (37)
– (sic).
Ce court roman publié en 2005 se déroule en
bonne partie à Berlin, après la chute du mur. J’ai retrouvé son très beau style,
sec, épuré, froid et efficace. Anne Secret aime les descriptions de lieux, les
armes et les transports en commun. Ça se lit avec bonheur, comme une visite
guidée d’un Berlin en effervescence.
Autre petit livre vraiment bien foutu : Le Goût de Berlin par Kristel de
Pollotec (re-sic), éditions Mercure de France. Un florilège de textes
d’écrivains couvrant les trois derniers siècles. On y découvre à quel point cette
ville s’est transformée, a vécu au cœur de l’Histoire, déchirée, déchirante.
Très intéressant, ja !
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